Niger, marche contre Areva

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Areva dégage, 50 ans ca suffit, Abas les contrats miniers liant le Niger et Areva, l’uranium appartient au peuple nigérien sont les slogans scandes au cours de cette manifestations, la toute première du genre, un meeting suivi de marche devant les bureaux d’Areva.

Initialement interdite, la marche a été finalement autorisée sur une décision de justice.

Plusieurs milliers de personnes ont répondu a l appel des acteurs de la société civile sous la houlette du ROTAB, le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire.

Pour le coordonnateur du Rotab, la mobilisation va se poursuivre tout le long des pourparlers entre Areva et le Niger.marcheareva2

Nous pouvons aller jusqu’à exiger la nationalisation des mines d’uranium si Areva persiste a ne pas respecter les lois en vigueur au Niger sur le code minier a renchéri Mr Nouhou Arzika acteur de la société pendant la marche

La marche a eu le soutien du parlement avec la présence du député Amadou Djibo Ali dit Max, président du réseau parlementaire sur les industries extractives.

Areva et Niamey renégocient les termes des contrats d’exploitation des mines d’Arlit. À l’approche de la date butoir du 31 décembre, la tension monte.

Depuis plusieurs mois, les deux parties négocient avec une âpreté rare les termes des contrats d’exploitation de l’uranium nigérien. Les accords actuels arrivent à leur terme le 31 décembre. Il ne reste donc plus que quelques jours à Areva et au ministère des Mines pour s’entendre.

Or les positions des uns et des autres sont, selon plusieurs sources, encore très éloignées. La firme, dont l’ONG Oxfam a récemment révélé les nombreux avantages dont elle bénéficie depuis plus de quarante ans au Niger, se prévaut d’une convention signée en 1968 pour une durée de soixante-quinze ans pour refuser de se plier à la loi minière de 2006, qui prévoit une augmentation sensible des taxes.

En coulisses, Areva affirme que ses filiales nigériennes ne seraient plus rentables si on leur retirait leurs avantages fiscaux. Mais des sources internes à ces filiales contestent cette version, à laquelle Niamey ne croit pas non plus.

Nigerexpress

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