La Présidente de la Cour , en flagrant délit

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« Le monde s’effondre » au Niger ! Le scandale des fraudes massives  décelées lors du concours d’entrée à la Fonction publique au titre des agents de santé continue de révéler ses énormités qu’une hâte procédure judiciaire a essayé d ’étouffer afin que la vérité n’émerge.

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Incroyable mais vrai ! La présidente de la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays ainsi que le chef d’Etat-major général des armées, une des institutions les plus sacrées, jusqu’’ici tenue loin des déviances politiciennes, impliquées dans les fraudes décelées lors du concours d’entrée a la Fonction publique au titre des agents de santé.

Décidément, la «Renaissance » est un monstre redoutable, une pieuvre à mille têtes. Certaines sont visibles, d’autres ne le sont pas. Comment peut-on et doit-on qualifier de telles personnalités qui, au mépris de la loi et de ce que leurs actes peuvent induire comme conséquences sur la société nigérienne, utilisent les moyens et les attributs de la République pour gruger l’Etat qu’ils ont le devoir sacré de servir ? Cherchez la réponse dans la liste des commanditaires des listes frauduleuses au concours d’entrée à la Fonction publique pour le compte des agents de santé ?

FacsimilpresidenteCour
Apres les listes de l’épouse personnelle de l’auteur du hold-up du 20 mars 2016, Malika lssoufou Mahamadou, de son chef de Cabinet, de son ministre du Pétrole, Foumakoye Gado, de Alkassoumlndatou, membre du Comité exécutif national du PNDS Tarayya, la Présidente de la Cour constitutionnelle et le Chef d’Etat-major de l’armée ont aussi les leurs. La Présidente de la Cour ? Oui, celle-là même qui répond par le nom de Madame Abdoulaye Diori née Khadidiatou Ly et qui pour se défendre des attaques de l’opposition contre son institution, n’a rien trouve de mieux affaire que d’appeler Mahamadou Issoufou à sévir davantage pour faire taire ceux qui ne sont pas d’accord.

C’était à l’occasion de l’investiture consécutive au hold-up électoral de Mahamadou Issoufou. Beaucoup de choses ont été racontées sur cette cour à cause de sa collusion avec le pouvoir en place, selon l’opposition.

La présidente de la Cour constitutionnelle et le chef d’Etat-major général des armées : même pipe même tabac

Jamais pris en défaut par la cour, Mahamadou lssoufou a vogué tranquillement vers tous les rivages, sans crainte d’être pointé du doigt par la haute juridiction. L’homme a pourtant violé plus d’une fois Ia Constitution.

Les constitutionnalistes parlent de plus de 70 fois en cinq ans. Tout se comprend a présent. Lorsqu’on est fraudeur, on ne peut qu’avoir des affinités pour’ un fraudeur. Les masques sont tombés. La toge, il est vrai, ne fait pas le juge. C’est le juge qui fait la toge. En trempant de façon vulgaire dans des fraudes relatives a un concours professionnel, Kadidiatou Ly donne la preuve qu’elle est véritablement de connivence avec l’Exécutif et qu’elle le fait pour des profits, sinon  pécuniaires, du moins des avantages divers.

C’est un cas de flagrant délit révoltant et inadmissible. S’il n’est pas si surprenant de découvrir que la présidente de la Cour constitutionnelle a aussi sa part de listes frauduleuses de « privilégies » a qui elle voulait épargner tout échec, l’intéressé s’étant déjà signalée dans une vulgaire scène de pugilat et d’insultes sur la personne de Sanoussi Tambari Jackou à l’aéroport international qui porte le nom glorieux de son beau-père, il est totalement scandaleux de constater que Kadidiatou Ly a souillé plus que le nom qu’elle porte. C’est tout le Niger qu’elle traine parterre.

Lorsqu’on pense que la bonne dame, ragaillardie par le succès du hold-up électoral, a osé se  plaindre de ce qu’elle a appelé « des critiques injustifiées à l’égard des institutions chargées de conduire le processus électoral », mais surtout de « la défiance vis-à-vis des institutions de la République, le recours a des invectives directement dirigées contre la Cour constitutionnelle en particulier», on tombe des nues. «Cette situation, dit-elie, loin de consolider l’Etat de droit, risque au contraire de le fragiliser». N’est-ce pas d’abord ces fraudes dans lesquelles Kadidiatou Ly a été épinglée qui fragilisent l’Etat ?

On comprend mieux, aujourd’hui, à la lumière de ce scandale dans lequel elle est trempé l’appel du pied fait l’ami fidèle de son défunt mari pour ne plus accepter les dénonciations et autres critique à l’égard des institutions de la République ; des institutions dirigées par ceux, qui sans aucun égard pour les hautes fonctions  les hautes fonctions qu’ils exercent, ni pour l’image qu’ils vont laisser à la postérité, trempent dans des fraudes vulgaires.

Cette sale affaire éclate alors que Mahamadou Issoufou, qui invente tous les artifices pour se refaire une nouvelle virginité introuvable, se prépare à commémorer le centenaire de feu Diori Hamani. Pour un hommage, Kadidiatou Ly ne pouvait mieux imaginer. Kadidiatou Ly n’est pas seule.

Le chef d’Etat-major général, le Général Seyni Garba aussi, n’est pas resté l’arme aux pieds. Il a également profité de l’aubaine pour glisser quelques noms dans ces listes frauduleuses. Pourtant, le code militaire n’admet pas ce comportement déshonorant. Qu’est-ce qui reste de l’officier à présent ? Rien que la vareuse. Le fait qu’il soit proche de la retraite peut-il autoriser cet officier supérieur de l’armée a s’écarter des chemins balisés par les grands principes qui sous-tendent le métier des armes ?

Que fait-il du credo «Se former pour mieux servir» ? Le Général Seyni Garba n’a pas assurément fait honneur a ses galons. En se laissant entrainer dans ce sale dossier, il foule aux pieds tout ce qu’il a appris sous le drapeau en tant que soldat, c’est-a-dire la dignité, l’honneur, la bravoure.

La présidente de la Cour constitutionnelle et le chef d’Etat-major général des armées doivent démissionner et s’expliquer devant la justice

Kadidiatou Ly et Seyni Garba représentent tous deux des icones de la République. En se salissant les mains dans une affaire de fraudes. C’est certain. Mais, le pire est ailleurs. Le pire est dans ce que ces personnes, hissées au sommet de l’Etat, ont pu faire de l’Etat pour leurs profits personnels. Si,  la présidente de la plus haute juridiction du pays et le chef d’Etat-major général des armées peuvent se permettre de tricher pour le compte de leurs progénitures ou de protégés quelconques, alors, il y a péril en la demeure.

Kadidiatou Ly et Seyni Garba sont tous une histoire, celle de ces personnes qui se comportent, le jour, en véritables gentlemen intransigeants sur le respect des lois, mais qui se transforment en loups garous, le soir, sans foi ni loi. Comme tous ceux qui ont tenu a avoir leur part de liste, la présidente de la Cour constitutionnelle et le chef d’Etat-major général des armées doivent rendre le tablier.

Le Niger n’a qu’à faire de tels acteurs. C’est grâce à leurs services non désintéressés que Mahamadou lssoufou s’est donné toutes les permissions. Durant trois ans pratiquement, il a continuellement violé les lois et règlements, arrêté qui il veut, quand il veut, mis les intérêts  stratégiques du Niger en difficulté notamment dans la gestion du pétrole…sans rien  craindre.

Aujourd’hui, la vérité est la, vilaine à savoir mais c’est comme ca. Il a de belles assurances. Tant pis si le Niger doit couler. Dans le pire des cas, ce sont quelques journaux qui vont en parler dans leurs choux gras, se dit-on. Ca ne dépassera jamais ces limites ridicules. On peut alors prendre des milliards appartenant à l’Etat et se les faire virer dans des comptes bancaires tenus secrets, notamment dans les paradis fiscaux du genre iles Caïman.

On peut aussi spolier des sociétés d’Etat telle la… de plusieurs milliards au profit de tiers, en arrosant notamment quelques acteurs de la société civile de quelques millions – n’est-ce pas Nouhou Arzika ? – On peut également surfacturer exagérément des marchés publics et se permettre de les attribuer de gré à gré, en violation flagrante de la loi – mais qui fait la loi ? N’est-ce pas la bonne veuve d’Abdoulaye Diori ?

On peut même, symbole d’un Etat-voyou, couvrir les sales besognes d’un groupe de malfaiteurs et de trafiquants. Que doit ou peut-on craindre lorsqu’on est si bien encadré, protégé ? Ah, le mensonge a beau courir, il se fait rattraper par la vérité. Les Nigériens savent désormais la vérité sur ce scandale pour lequel quelques têtes sont sacrifiées.

Le Ministre de la Justice, Marou Amadou, n’est que face à un choix Clair: ou démissionner de son poste pour sauver ce qui lui reste ou choisir de boire le calice jusqu’a la lie pour, un jour, répondre des manipulations grossières dont la justice a été l’objet dans la conduite de certaines affaires.

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