Niger : l’opposition accuse le pouvoir de travestir la dignité du peuple et projette une serie de manifs en 2018

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DECLARATION CONJOINTE FRDDR – FPNAD
Chers concitoyens.
Aujourd’hui dimanche 31 décembre 2017, cela fait exactement six cent trente-huit jours qu’Issoufou Mahamadou après un mandat de bouffonnerie sans pareille et d’attentats permanents aux biens publics, s’est autoproclamé « Président de la République du Niger ».

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Chers concitoyens
Seule la vérité due à l’histoire nous conduit à vous infliger le rappel des tristes et scandaleuses circonstances qui aboutirent, après l’échec fracassant du projet électoral de « un coup K.O » et amenèrent les stratèges du Pnds Tarrayya à installer aujourd’hui, le Niger dans le « tout chaos » :
Jugez-en :

Décrédibilisation et/ou gel des principales institutions de la République que sont :

Le Conseil de la République,
Le Conseil National de la Magistrature,
Le Conseil National du Dialogue Politique,
Le Conseil Supérieur de la Communication.

Il faut ajouter à celles-là la kyrielle d’organes implantés au cabinet de la présidence, faisant office de négociants d’affaires en pervertissant la nature du régime qui, de fait, devient présidentiel. Jamais dans l’histoire de notre pays, la présidence de la République n’a regroupé autant de structures et de personnalités hétéroclites dont l’utilité est douteuse.

Chers concitoyens

Tout ceci est consécutif de :

L’implication du pays dans plusieurs guerres inutiles, ruineuses et meurtrières sans préparation préalable de nos troupes, et sans avoir au préalable la caution de la représentation populaire.

L’immersion de notre pays dans des alliances militaires qui ne tiennent compte ni de sa position géostratégique, encore moins de ses intérêts actuels et futurs.

Que dire de certains choix politiques personnels de Issoufou Mahamadou foulant aux pieds les nombreux traités et conventions internationaux signés par notre pays ?

C’est le cas de cette cabale stupide et inhumaine à laquelle est associé le Niger au nom de la lutte contre l’immigration.
Comment en effet ne pas s’indigner devant la traque menée contre nos frères africains à l’intérieur même de nos frontières, en violation flagrante des accords de libre circulation des personnes et des biens, pour ne se préoccuper que ce qui se passe hors de celles-ci ?

Comment croire que nos autorités soient atteintes de cécité politique de circonstance quant aux sévices que subissent les candidats à l’immigration dans un certain pays et que ces violations des droits soient ignorées de nos représentants diplomatiques et consulaires ?

Comment enfin tolérer, que dans sa mégalomanie, le président Issoufou Mahamadou s’enferme dans une quête de prestige personnel en choisissant d’escamoter les intérêts vitaux des nigérien et de l’Afrique ?

Chers concitoyens

Tout ceci n’a été rendu possible que parce que le régime de Issoufou Mahamadou a atteint son « seuil d’incompétence maximal » et a choisi de tourner le dos aux principes et valeurs de la démocratie et de la République.

Il a tourné le dos aux valeurs de la démocratie et de la République

En érigeant la démagogie et le mensonge en système de gouvernance, la violation répétée de la Constitution, des Lois et Règlements de la République comme seuls moyens de conduite de l’action publique ;

En violant de manière quasi systématique les droits et libertés fondamentales, individuelles et collectives notamment les libertés d’association, d’opinion et de manifestation ;

En instituant de fait, une République inégalitaire par la pratique généralisée de l’impunité pour les uns et du harcèlement pour les autres ;

En corrompant les procédures administratives régulières de l’accès aux emplois et marchés publics par la promotion de la culture de la médiocrité;

En polarisant l’exercice du pouvoir de la contrainte publique, de la contrainte légale de l’Etat au profit des uns, au détriment des autres.

La violation des lois et des règlements s’est aussi traduite par un concassage systématique et massif de toutes les organisations et associations ayant refusé de cautionner les pratiques du régime. Il en fut ainsi des partis politiques, des organisations de la société civile, comme des syndicats.

Il en est de même de l’inféodation et de la manipulation de certaines organisations à valeur de symbole comme les associations religieuses, la chefferie traditionnelle et des corporations de métiers.
Mais c’est surtout la confiscation des attributs constitutionnels et le refus délibéré du respect des principes et règles démocratiques conférant la souveraineté au seul peuple du Niger. Le contournement du suffrage universel par le truchement de la nomination de fonctionnaires à la solde en lieux et place des conseils régulièrement établis et le refus d’organiser les élections locales et celle partielle de Maradi en sont des preuves éclatantes.

La tentative d’imposition d’une loi électorale taillée sur mesure et d’une CENI aux ordres, qui concourt à l’activation du mécontentement et qui divisent profondément la classe politique nigérienne crée une situation prévisible de conflits futurs dont nul ne peut aujourd’hui en prédire les conséquences.

La loi de finance 2018, qui, en dépit d’être unanimement décriée, fut imposée par une majorité mécanique, conduira inévitablement à l’anéantissement de toute vie économique et au gel des investissements productifs et sociaux.
En effet, cette loi de finance accentuera la pression fiscale sur les couches vulnérables tout en concédant des cadeaux fiscaux colossaux à des entreprises à forte rentabilité capitaliste. Paradoxalement, cette loi attribue une part marginale aux secteurs sociaux de base que sont les secteurs de l’Education, la Santé, l’Hydraulique et l’Environnement.

Chers concitoyens

Ce ne sont pas, les déclarations intempestives et inopportunes de certains acteurs extérieurs qui pourraient en réduire la gravité tant l’intégrité et l’impartialité de bon nombre de ces bonimenteurs sont aujourd’hui connues de tous !

Bref, le Niger s’illustre aujourd’hui dans le déni des principes républicains d’égalité et de justice. Il connaît hélas, une politique anti nationale et de régression sociale. Nous en voulons pour preuve,

La marginalisation du monde rural, qui, victime de l’illusion des 3N a même perdu tout espoir et tout repère;

Le désarroi des opérateurs économiques face à l’inefficacité des politiques économiques mises en œuvre;

La situation désastreuse du secteur de l’Education où enseignants, élèves et étudiants sont traumatisés et où les parents sont désespérés, et des milliers de jeunes contraints à l’errance et/ou à l’immigration.

Le drame qui se vit dans le secteur de la santé, où la quasi-totalité des formations sanitaires publiques sont dans un état de dénuement total ;

L’abandon et la dégradation avancée des équipements économiques et sociaux tels les routes, les établissements culturels, les aires publiques.

Comme on le voit, d’éternel dernier parmi les pays de la planète au regard de l’IDH, le Niger est en passe de devenir, à notre corps défendant, une République bananière.

Chers concitoyens,

Nous avons évoqué là, quelques éléments qui caractérisent la situation politique, sociale et économique de notre pays. Cela n’est que la face visible. Le FRDDR et le FPNAD s’accordent à dire :

Non ! De manière ferme et déterminée à la violation de la Constitution et des Lois,

Non ! A toute concession de notre souveraineté de quelque manière que ce soit.

Non ! A la loi organique portant code électoral et à toute CENI non inclusive et non consensuelle,

Non ! A la promotion d’une culture de contrevaleurs, au despotisme et à toute velléité dictatoriale ?

Non ! A la loi scélérate de finance 2018.

Les militants du FRDDR et du FPNAD sont mobilisés et sont venus exprimer, ici, leur engagement total à défendre ces idéaux clamés par notre Constitution.
Car,

Si l’on s’attarde un tant soit peu sur la criminalité de tous ordres qui s’accroît à un rythme exponentiel en ville comme en campagne, en lien avec la crise de l’emploi, l’exclusion socio-économique de la jeunesse,

Si l’on jette un regard sur le développement de la corruption et des pratiques illicites,

Si l’on rappelle l’abaissement moral et culturel dans lequel notre peuple est aspiré comme par une force maléfique,

Si l’on y ajoute le comportement dégradant et déshonorant de certains de nos responsables aux plus hauts sommets de l’Etat qui érigent le mensonge en en vertu, la tricherie en talents, et la traitrise en modèle,

Si l’on rappelle simplement que tout ceci corrompt notre souveraineté nationale,

DECLARATION CONJOINTE FRDDR – FPNAD A L’OCCASION DE LA MARCHE SUIVIE DE MEETING DU DIMANCHE 31 DECEMBRE 2017
Chers concitoyens.
Aujourd’hui dimanche 31 décembre 2017, cela fait exactement six cent trente-huit jours qu’Issoufou Mahamadou après un mandat de bouffonnerie sans pareille et d’attentats permanents aux biens publics, s’est autoproclamé « Président de la République du Niger ».
Chers concitoyens
Seule la vérité due à l’histoire nous conduit à vous infliger le rappel des tristes et scandaleuses circonstances qui aboutirent, après l’échec fracassant du projet électoral de « un coup K.O » et amenèrent les stratèges du Pnds Tarrayya à installer aujourd’hui, le Niger dans le « tout chaos » :
Jugez-en :

Décrédibilisation et/ou gel des principales institutions de la République que sont :

Le Conseil de la République,
Le Conseil National de la Magistrature,
Le Conseil National du Dialogue Politique,
Le Conseil Supérieur de la Communication.

Il faut ajouter à celles-là la kyrielle d’organes implantés au cabinet de la présidence, faisant office de négociants d’affaires en pervertissant la nature du régime qui, de fait, devient présidentiel. Jamais dans l’histoire de notre pays, la présidence de la République n’a regroupé autant de structures et de personnalités hétéroclites dont l’utilité est douteuse.

Chers concitoyens

Tout ceci est consécutif de :

L’implication du pays dans plusieurs guerres inutiles, ruineuses et meurtrières sans préparation préalable de nos troupes, et sans avoir au préalable la caution de la représentation populaire.

L’immersion de notre pays dans des alliances militaires qui ne tiennent compte ni de sa position géostratégique, encore moins de ses intérêts actuels et futurs.

Que dire de certains choix politiques personnels de Issoufou Mahamadou foulant aux pieds les nombreux traités et conventions internationaux signés par notre pays ?

C’est le cas de cette cabale stupide et inhumaine à laquelle est associé le Niger au nom de la lutte contre l’immigration.
Comment en effet ne pas s’indigner devant la traque menée contre nos frères africains à l’intérieur même de nos frontières, en violation flagrante des accords de libre circulation des personnes et des biens, pour ne se préoccuper que ce qui se passe hors de celles-ci ?

Comment croire que nos autorités soient atteintes de cécité politique de circonstance quant aux sévices que subissent les candidats à l’immigration dans un certain pays et que ces violations des droits soient ignorées de nos représentants diplomatiques et consulaires ?

Comment enfin tolérer, que dans sa mégalomanie, le président Issoufou Mahamadou s’enferme dans une quête de prestige personnel en choisissant d’escamoter les intérêts vitaux des nigérien et de l’Afrique ?

Chers concitoyens

Tout ceci n’a été rendu possible que parce que le régime de Issoufou Mahamadou a atteint son « seuil d’incompétence maximal » et a choisi de tourner le dos aux principes et valeurs de la démocratie et de la République.

Il a tourné le dos aux valeurs de la démocratie et de la République

En érigeant la démagogie et le mensonge en système de gouvernance, la violation répétée de la Constitution, des Lois et Règlements de la République comme seuls moyens de conduite de l’action publique ;

En violant de manière quasi systématique les droits et libertés fondamentales, individuelles et collectives notamment les libertés d’association, d’opinion et de manifestation ;

En instituant de fait, une République inégalitaire par la pratique généralisée de l’impunité pour les uns et du harcèlement pour les autres ;

En corrompant les procédures administratives régulières de l’accès aux emplois et marchés publics par la promotion de la culture de la médiocrité;

En polarisant l’exercice du pouvoir de la contrainte publique, de la contrainte légale de l’Etat au profit des uns, au détriment des autres.

La violation des lois et des règlements s’est aussi traduite par un concassage systématique et massif de toutes les organisations et associations ayant refusé de cautionner les pratiques du régime. Il en fut ainsi des partis politiques, des organisations de la société civile, comme des syndicats.

Il en est de même de l’inféodation et de la manipulation de certaines organisations à valeur de symbole comme les associations religieuses, la chefferie traditionnelle et des corporations de métiers.
Mais c’est surtout la confiscation des attributs constitutionnels et le refus délibéré du respect des principes et règles démocratiques conférant la souveraineté au seul peuple du Niger. Le contournement du suffrage universel par le truchement de la nomination de fonctionnaires à la solde en lieux et place des conseils régulièrement établis et le refus d’organiser les élections locales et celle partielle de Maradi en sont des preuves éclatantes.

La tentative d’imposition d’une loi électorale taillée sur mesure et d’une CENI aux ordres, qui concourt à l’activation du mécontentement et qui divisent profondément la classe politique nigérienne crée une situation prévisible de conflits futurs dont nul ne peut aujourd’hui en prédire les conséquences.

La loi de finance 2018, qui, en dépit d’être unanimement décriée, fut imposée par une majorité mécanique, conduira inévitablement à l’anéantissement de toute vie économique et au gel des investissements productifs et sociaux.
En effet, cette loi de finance accentuera la pression fiscale sur les couches vulnérables tout en concédant des cadeaux fiscaux colossaux à des entreprises à forte rentabilité capitaliste. Paradoxalement, cette loi attribue une part marginale aux secteurs sociaux de base que sont les secteurs de l’Education, la Santé, l’Hydraulique et l’Environnement.

Chers concitoyens

Ce ne sont pas, les déclarations intempestives et inopportunes de certains acteurs extérieurs qui pourraient en réduire la gravité tant l’intégrité et l’impartialité de bon nombre de ces bonimenteurs sont aujourd’hui connues de tous !

Bref, le Niger s’illustre aujourd’hui dans le déni des principes républicains d’égalité et de justice. Il connaît hélas, une politique anti nationale et de régression sociale. Nous en voulons pour preuve,

La marginalisation du monde rural, qui, victime de l’illusion des 3N a même perdu tout espoir et tout repère;

Le désarroi des opérateurs économiques face à l’inefficacité des politiques économiques mises en œuvre;

La situation désastreuse du secteur de l’Education où enseignants, élèves et étudiants sont traumatisés et où les parents sont désespérés, et des milliers de jeunes contraints à l’errance et/ou à l’immigration.

Le drame qui se vit dans le secteur de la santé, où la quasi-totalité des formations sanitaires publiques sont dans un état de dénuement total ;

L’abandon et la dégradation avancée des équipements économiques et sociaux tels les routes, les établissements culturels, les aires publiques.

Comme on le voit, d’éternel dernier parmi les pays de la planète au regard de l’IDH, le Niger est en passe de devenir, à notre corps défendant, une République bananière.

Chers concitoyens,

Nous avons évoqué là, quelques éléments qui caractérisent la situation politique, sociale et économique de notre pays. Cela n’est que la face visible. Le FRDDR et le FPNAD s’accordent à dire :

Non ! De manière ferme et déterminée à la violation de la Constitution et des Lois,

Non ! A toute concession de notre souveraineté de quelque manière que ce soit.

Non ! A la loi organique portant code électoral et à toute CENI non inclusive et non consensuelle,

Non ! A la promotion d’une culture de contrevaleurs, au despotisme et à toute velléité dictatoriale ?

Non ! A la loi scélérate de finance 2018.

Les militants du FRDDR et du FPNAD sont mobilisés et sont venus exprimer, ici, leur engagement total à défendre ces idéaux clamés par notre Constitution.
Car,

Si l’on s’attarde un tant soit peu sur la criminalité de tous ordres qui s’accroît à un rythme exponentiel en ville comme en campagne, en lien avec la crise de l’emploi, l’exclusion socio-économique de la jeunesse,

Si l’on jette un regard sur le développement de la corruption et des pratiques illicites,

Si l’on rappelle l’abaissement moral et culturel dans lequel notre peuple est aspiré comme par une force maléfique,

Si l’on y ajoute le comportement dégradant et déshonorant de certains de nos responsables aux plus hauts sommets de l’Etat qui érigent le mensonge en en vertu, la tricherie en talents, et la traitrise en modèle,

Si l’on rappelle simplement que tout ceci corrompt notre souveraineté nationale, travestit la dignité de notre peuple, affaiblit la solidarité nationale, notre attachement à l’unité de ce pays et aux valeurs qui le fondent, alors, notre appel est tout simple.

Debout peuple du Niger !
Debout dans la fraternité et pour la fraternité !
Debout peuple du Niger pour le travail unificateur et libérateur !
Debout peuple du Niger, pour le progrès de tous les Nigériens dans l’égalité et la justice et au profit de tous, dans une coopération réussie avec les peuples d’Afrique et du reste du monde.

Vive le FRDDR !

, affaiblit la solidarité nationale, notre attachement à l’unité de ce pays et aux valeurs qui le fondent, alors, notre appel est tout simple.

Debout peuple du Niger !
Debout dans la fraternité et pour la fraternité !
Debout peuple du Niger pour le travail unificateur et libérateur !
Debout peuple du Niger, pour le progrès de tous les Nigériens dans l’égalité et la justice et au profit de tous, dans une coopération réussie avec les peuples d’Afrique et du reste du monde.

Vive le FRDDR !

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