L’information est tombée comme un couperet au Niger. Le pays découvre encore les informations maintes fois relayées faisant état de la transformation de sa chère patrie en une zone de trafic international de drogue.
Le hic, c’est que ce commerce pernicieux est mené par des proches du régime du Issoufou Mahamadou sans que cela n’émeuve personne.
Laissant croire à un soutien de nos gouvernants à ces individus narcotrafiquants qui narguent le peuple par leur opulence, leur richesse tirée du trafic de drogues dures en ternissant davantage l’image du pays et de ses citoyens dont la majorité est honnête et gagne leur vie à la sueur de leurs fronts.
C’est samedi 9 mars 2019 que la police bissau-guinéenne a arrêté plusieurs personnes, samedi 9 mars dernier, pour leur implication dans un vaste trafic de drogue et parmi lesquelles, un conseiller spécial du président de l’Assemblée nationale (PAN) du Niger.
Conseiller du président de l’Assemblée national du Niger. Selon les déclarations faites à Reuters par Domingos Monteiro, le chef adjoint de la Police judiciaire de Guinée-Bissau, « Sidi Ahmed qui détient une carte professionnelle de l’Assemblée nationale a été présenté au procureur de la république et a été placée en détention ».
Outre de sa carte professionnelle et valide de « conseiller spécial du président de l’Assemblée nationale », le passeport de l’intéressé fait également partie des éléments de preuves qui incriminent ce proche d’une haute personnalité nigérienne.
Selon les premières informations données par la police bissau-guinéenne et reprises par les médias locaux, il s’agissait de 789 livres soit à peu près 800 kilos de cocaïne qui ont été dissimulés dans un camion de transport, immatriculé à Thiès au Sénégal et appartenant à « un élément associé à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ».
En 2016, un député du parti Jamuhiriya, Sidi Lamine était impliqué dans un trafic de drogue suivi du kidnapping de l’humanitaire américain Jeffery Woodke, le vendredi 14 octobre 2016.
