Organisation du hadj 2014: mettre fin au désordre

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La Commission d’Organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) créée par les autorités de la 7 ème République, pour booster l’organisation du pèlerinage dans notre pays, a, cette année encore, ajoutée de la confusion à la confusion.
Aujourd’hui, à quelques 3 jours de la fermeture officielle de l’aéroport international de Djeddah, plus de 8000 pèlerins nigériens sont encore dans l’angoisse d’une attente interminable.

 

Chaque jour, ce sont des informations contradictoires qui sont distillées par la COHO du Cheikh Bello Garba. Devant l’incapacité du Cheikh Garba et de son équipe, et face à la grogne sociale qui montait parmi les nombreux candidats au hadj, le Premier Ministre Brigi Rafini s’est personnellement impliqué et une lueur d’espoir pointe à l’horizon.

 

Selon de nombreuses sources un compromis a été trouvé entre la compagnie Air Niamey, bénéficiaire de plus de 8000 pèlerins (et qui ne dispose d’aucun avion de transport) et certaines compagnies aériennes.

Ainsi on annonce l’arrivée de gros porteurs, qui par rotation vont acheminer les pèlerins nigériens. A l’heure du départ, beaucoup de candidats au hadj qui ont passé plus de deux semaines d’attente à Niamey ont déjà « mangé » leur pécule dans l’alimentation. Comment vont-ils survivre en Arabie saoudite ?

 

La question reste posée. Du côté du Consulat saoudien, plusieurs centaines d’autres candidats n’ont pas encore eu leur visas ( on parle du quota des autorités (militants de la mouvance présidentielle, parents, amis et connaissances de certains hauts placés, etc).

 

De l’avis de plusieurs organisateurs du hadj et de nombreux acteurs de la société civile, la COHO ne mérite plus d’être conservée, elle doit être dissoute et une structure plus légère, mais plus professionnelle érigée en sa place. On reproche entre autres à la COHO d’être à la solde d’un clan et de vivre sur le dos des pèlerins et des agences de voyage.

 

D’ailleurs le hadj au Niger est le plus cher de toute la sous–région, environ 2.500.000FCFA et l’assistance aux pèlerins nigériens sur la terre sainte est très minime, même le manger n’est pas correctement assuré et l’accompagnement laisse à désirer.

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