Congrès PNDS-Tarayya : la succession de Issoufou est ouverte

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Placées sous le thème de la « Renaissance », les assises du congrès ordinaire du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) s’ouvriront demain 28 décembre 2013, au Palais du 29 juillet de Niamey, afin de se conformer aux dispositions de l’article 19 de la Charte des partis politiques, ainsi que les textes du parti.

Plus de 2000 délégués participeront aux travaux de ce congrès qui consacrera l’élection d’un nouveau président national du parti, en remplacement de Issoufou Mahamadou, élu depuis plus de deux ans, aux hautes fonctions du président de la République du Niger. Selon la Constitution, la Charte des partis politiques et bien d’autres dispositions réglementaires en République du Niger, la fonction du Chef de l’Etat est incompatible à toute autre fonction élective, notamment la présidence d’une formation politique. Les délégués auront également à travailler sur d’importantes révisions à apporter aux textes du parti. Trois candidats au poste du président du parti seraient enregistrés, à savoir Bazoum Mohamed, président par intérim du parti, Foumakoye Gado, secrétaire général du parti et Brigi Rafini, actuel Premier ministre du Niger. Toutefois, apprend-on des sources proches du parti, l’élection du nouveau président du parti se passera sans aucun problème, car le président Issoufou Mahamadou a réussi à aplanir les diversions qui étaient électriques entre les différents candidats. Et de ces élections sortira un président consensuel qui conduira le parti aux échéances de 2016. Le nom du nouveau président du PNDS-Tarayya sera connu le dimanche 29 décembre prochain, aux termes des travaux dudit congrès.

A noter que le climat politique nigérien sera très tendu ce week-end, avec la tenue d’un imposant meeting qui sera organisé à la Place de la Concertation de Niamey par l’opposition politique, regroupée au sein de l’Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la République (ARDR), marquant ainsi sa première activité officielle depuis sa création. L’occasion pour les trois principaux leaders des partis de l’opposition que sont Seini Oumarou, Mahamane Ousmane et Hama Amadou d’entretenir leurs militants sur la conduite à tenir face au parti au pouvoir qu’ils accusent d’avoir acheté plusieurs de leurs militants afin de déstabiliser leurs formations politiques en prélude aux élections générales de 2016.

 

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