La tension monte d’un cran entre le pouvoir et le président du Parlement

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A l’ouverture de la première session parlementaire du mois de mars, le président de l’Assemblée nationale nigérienne, Hama Amadou a exigé l’ouverture d’une enquête en ce qui concerne des tirs d’armes à feu contre son domicile. Une attaque démentie par le pouvoir en place qui parle d’une manipulation.

 

« C’est la session parlementaire de toutes les incertitudes », ont titré la plupart des journaux nigériens. Le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou n’a pas trouvé meilleure tribune pour piquer au vif le régime et pour demander une enquête judiciaire concernant l’attentat de son domicile.

 

« Que dans la nuit du 16 au 17 février 2014, la famille du président de l’Assemblée nationale que je suis, a échappé de peu aux tirs comminatoires d’un individu non encore identifié. Les raisons d’un tel acte, je l’espère, seront dévoilées par l’enquête judiciaire en cours. Nous espérons donc que celle-ci sera objective, impartiale et équitable », a déclaré Hama Amadou.

 

« Montage grossier et grotesque »

La réponse du ministre de l’Intérieur face aux préoccupations de Hama Amadou ne s’est pas fait attendre. Les premières conclusions de la police font état d’un montage grossier, de la diversion, selon Hassoumi Massoudou :

 

« Il n’y a pas eu d’attentat à la vie de la personne de monsieur Hama Amadou, il n’y a pas eu d’attaque sur son domicile. Tout laisse croire qu’il s’agit d’un montage grossier et grotesque. Et monsieur Hama Amadou veut divertir les gens. Le pays fonctionne, a fonctionné sans lui, marche sans lui et marchera sans lui ».

 

Voilà qui annonce la couleur de cette session parlementaire qui risque d’emporter le président de l’Assemblée nationale de son perchoir. En tout cas, le débat est sur toutes les lèvres au Niger.

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