La majorité présidentielle appelle les personnalités ayant tenu maladroitement des propos malveillants à s’excuser auprès des Nigériens

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Les partis membres de la majorité réunis au sein de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) ont rendu publique hier, au siège de l’ANDP ZamanLahiya de Niamey, une déclaration.

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Ainsi, suite aux déclarations particulièrement agressives de l’ARDR, des 12 et 20 février 2015, les partis membres de la MRN ont tenu à clarifier un certain nombre de dérives constatées dans ces déclarations en vue d’édifier l’opinion nationale et internationale et aussi de situer les vrais mobiles de ces déclarations ‘’totalement irresponsables, dans un contexte de deuil national mais surtout par des individus à qui non seulement la République a tout donné, mais aspirent plutôt à diriger’’.

Dans cette déclaration, lue par M. Mohamed Bazoum, la MRN note que « depuis quelques mois, le peuple nigérien est témoin d’une multitude de déclarations, les unes plus violentes et fébriles que les autres, mais toujours particulièrement agressives, faites par l’opposition politique regroupée au sein de l’ARDR ». Comme le souligne la déclaration, « le principal objectif de ces sorties virulentes de l’ARDR est de rendre délétère le climat sociopolitique, dans l’espoir de provoquer un changement non démocratique de régime ».  

Aux yeux de la MRN, ces déclarations des partis de l’ARDR, des  12 et 20 février 2015, sont tombées comme un cheveu dans la soupe, tant les moments étaient mal choisis, au vu des événements dramatiques survenus dans les régions de Zinder le 16 janvier 2015, de Niamey le 17 janvier 2015 et  de Diffa le 6 février 2015 suite aux attaques de Boko-Haram.

En effet, poursuit la déclaration de la MRN, pendant que le peuple nigérien se mobilise en bloc pour faire face aux agressions extérieures ; pendant que les nigériens, en particulier ceux de Diffa, Zinder et Niamey,  sont en train de faire le deuil de leurs  morts et soigner leurs blessures ; pendant que les Forces de Défense et de Sécurité,  sont au front, au péril de leurs vies, pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays et assurer la quiétude de nos populations ; au moment où s’amorce le retour des populations de Diffa vers leurs terres, qu’elles ont été obligées de quitter, sous la menace  de la secte Boko-Haram ; au moment où le peuple nigérien, uni comme un seul homme battait le pavé, le 17 février 2015, en soutien aux FDS ; au moment où nous déplorons des pertes en vies humaines et beaucoup de blessés dans les rangs de nos FDS ; au moment où le Niger a le plus besoin d’une union sacrée peuple-gouvernement-Armée pour protéger et sauvegarder son intégrité territoriale; à ces moments tragiques  que vit notre pays, l’ARDR n’a pas trouvé mieux que de poursuivre ses sempiternelles diatribes contre l’Etat, contre le régime et contre l’unité nationale ».

Parlant d’obsession maladive de l’opposition pour la conquête du pouvoir, la MRN rappelle que « un démocrate ne brûle pas la maison de son voisin pour des raisons politiques ; un démocrate n’appelle pas à la violence contre son pays ; un démocrate ne brûle pas les pneus, ne s’attaque pas et ne vandalise pas les biens publics et privés  pour conquérir le pouvoir ; un démocrate n’appelle pas à la guerre civile pour accéder au pouvoir ».

Apportant des éclaircissements sur certains points évoqués par l’ARDR, la mouvance au pouvoir estime que le Président de la République n’a rien à  voir avec ce qu’elle appelle le « concassage » des partis politiques.  Par rapport aux attaques contre la Cour Constitutionnelle, la MRN précise que  l’organisation matérielle des élections et la proclamation des résultats provisoires incombent à une commission électorale nationale indépendante (CENI), indépendante du pouvoir politique.

Elle relève que «  cour constitutionnelle contrôle la régularité, la transparence et la sincérité  des élections et referendums  et proclame les résultats définitifs ». Parlant de la menace d’une « guerre civile » proférée par l’opposition, la MRN indique que  « ces mots terribles dans la bouche d’un homme politique qui a géré ce pays et à qui   la république à tout donné, interpellent toute la nation. Etre dans l’opposition c’est aussi une grande responsabilité qui doit être assumée avec sagesse et dignité ».

La MRN déplore le fait que l’opposition s’évertue à décrédibiliser les institutions de la République par la diffusion d’un tract appelé « livre blanc » particulièrement injurieux et injuste vis-à-vis de la cour constitutionnelle. « Ce pamphlet contre des personnes et leurs familles est totalement en décalage avec nos traditions de respect et de vivre-ensemble tant appréciées et reconnues au niveau mondial ». Pour la MRN, cette tendance de l’opposition à décrédibiliser les institutions de la République constitue un appel à l’anarchie.

Soulignant que les impératifs du moment que sont la menace contre l’intégrité territoriale de notre pays et la lutte contre le terrorisme, la MRN en appelle, une fois de plus, à toutes les personnalités, auteurs  de ces propos malveillants envers notre  patrie, à se ressaisir et à présenter leurs excuses au peuple. L’opposition doit se résoudre au seul combat qui vaille, qui est celui de l’unité nationale et de la sauvegarde de l’intégrité de notre territoire, ainsi que le développement harmonieux du Niger dans la paix et la sécurité » conclut la MRN dans sa déclaration.
Hassane Daouda

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