Liberté provisoire pour Moussa Tchangari et Nouhou Arzika‏

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L’acteur de la société civile nigérienne, Moussa Tchangari, bénéficie d’une liberté provisoire, après avoir été entendu pratiquement toute la matinée de ce mercredi, par le juge du Tribunal hors classe de Niamey, en charge de son dossier.

Toutefois, contrairement à ce qu’avait affirmé à la presse étrangère, le 20 mai dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Hassoumi Massaoudou, le secrétaire général d’Alternative espaces citoyens (AEC) n’est pas poursuivi pour « association de malfaiteurs, en relation avec l’entreprise terroriste Boko Haram ».

Il serait plutôt poursuivi cette fois-ci, pour « atteinte à la défense nationale ».
Le juge ayant estimé que ces propos sont effectivement de nature à saper le moral des troupes.

Moussa Tchangari a effectivement été interpellé le 18 mai dernier, à la cellule antiterroriste de Niamey, alors qu’il rendait visite à un groupe de chefs traditionnels interpellés pour refus de collaborer avec les forces de défense et de sécurité (FDS) en lutte contre Boko Haram dans la région de Diffa.

Auparavant, l’association qu’il dirige avait rendu public un rapport sur la mise en œuvre de l’état d’urgence à Diffa et sur la situation des habitants des îles situées sur le Lac Tchad sommés de quitter leurs habitats après l’attaque de l’île de Karamga par les éléments de Boko Haram et qui causé de nombreuses pertes tant du côtés FDS que des
civils.

Le jour même de son arrestation, Moussa Tchangari s’est montré très critique au cours d’une interview qu’il avait accordé à la presse, quand à l’interpellation des chefs traditionnels dont il ne croyait en aucun cas à la culpabilité.

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