Niger: 34 migrants morts de soif et de faim dans le désert

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Le drame de l’immigration se poursuit dans le désert nigérien.

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Toutes ces personnes sont mortes de soif et de faim et ont été découvertes à une quarantaine de kilomètres d’Assamaka a indiqué le préfet d’Arlit contacté Niger Express.

Selon Mr Alat Moutgaskia il s’agit d’une équipe de passeur qui contourné frauduleusement le poste de contrôle de la localité avec ces migrants en partance pour l’Algérie

Les corps asséchés et éparpillés ont été retrouvés sur un rayon d’une quinzaine de kilomètres.

Ces victimes sont au nombre 34 dont cinq (5) hommes, neuf (9) femmes et vingt (20) enfants toutes abandonnées selon un communiqué du ministère nigérien de l’intérieur par un passeur.

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur a saisi cette occasion pour attirer l’attention des candidats à l’immigration clandestine sur le risque qu’ils courent en tentant cette voie périlleuse savamment entretenue par des réseaux de criminels de tous acabits que sont les passeurs et autres intermédiaires. 

Les passeurs abusent de ces personnes souligne le préfet d’Arlit, nous mettons tout en œuvre pour combattre la traite des personnes et si les patrouilles nigériennes ou algériennes les rencontrent ; nous interceptons immédiatement ces convoyeurs précise-t-il.

En avril nous avions intercepté un camion avec à son bord 153 personnes essentiellement des mineurs, il s’est développé une véritable traite de personnes ces dernières années a déploré Mr Alat.

Le gouvernement algérien procède régulièrement au rapatriement de centaines de femmes et des mineurs qui vivent de la mendicité et des travaux domestiques sur son territoire.

L’année dernière 33 personnes avaient été retrouvées mortes près de la frontière entre le Niger et l’Algérie alors qu’elles essayaient de regagner les côtes de la Méditerranée.

En octobre 2013, quelque 92 migrants – essentiellement des femmes et des enfants – sont morts de soif début octobre dans des conditions choquantes alors qu’ils traversaient le désert pour rejoindre l’Algérie. Seuls 21 ont survécu.

Assamaka est la dernière localité nigérienne avant Tamanrasset, la grande ville du sud algérien, qui était la destination initiale des 92 migrants nigériens décédés.

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