Reforme des retraites : Faut-il craindre un coup d’état en France ?

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C’est la question que se posent de nombreux observateurs de la politique française au regard de la persistance, voire de l’enlisement de la crise sociale  née de la volonté affichée du Président Macron à faire avaler sa fameuse loi sur la retraite.

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La répression dont sont victimes les manifestants, les violations des droits de l’homme, l’usage abusif des forces de l’ordre contre des citoyens  et les arrestations arbitres dénotent du durcissement du régime français.

Le parlement ne répond  plus aux aspirations du peuple qui maintient la pression et qui exige la démission immédiate et sans condition de Macron.

Au regard la situation, le scenario d’une intervention des militaires pour restaurer la démocratie dans ce pays en proie à la récession et à la pauvreté.

Pour rappel, les opposants à la réforme des retraites vont à nouveau manifester partout en France mardi, pour une dixième journée d’action à haut risque avec « nettement plus » de jeunes remontés attendus contre un gouvernement inflexible, et un dispositif de sécurité « inédit ».

Inflexible sur le fond de la réforme, qui recule l’âge légal de départ de 62 à 64 ans, Emmanuel Macron n’a toujours pas trouvé les clés pour éteindre la colère de la rue, qui s’exprimera mardi par un dixième round de grèves et de manifestations un peu partout en France.

Englué dans la crise, Emmanuel Macron a assuré lundi vouloir « continuer à tendre la main » aux syndicats, sans accéder à la demande du secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, de mettre la réforme sur « pause » pendant six mois. Or le dirigeant syndical a de nouveau prévenu lundi : il n’acceptera cette « main tendue » que si le gouvernement met « de côté pour l’instant la réforme ».

Les précédentes manifestations ont été émaillées d’incidents violents, avec 457 interpellations et 441 policiers et gendarmes blessés, le 23 mars. Une enquête judiciaire a notamment été ouverte après les menaces et intimidations proférées par des policiers contre de jeunes manifestants à Paris.

Gérald Darmanin a annoncé lundi qu’un « dispositif de sécurité inédit » serait déployé pour cette dixième journée de mobilisation avec « 13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris ».

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