Le gouvernement a décidé d’ordonner l’ouverture d’une information judiciaire pour faire la lumière sur cette affaire dans laquelle l’ancien président Tandja Mamadou maintient dans un enregistrement sonore, actuellement en circulation, avoir laissé « 400 milliards de FCFA » le jour où il a été renversé (le 18 février 2010) par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), l’ex junte au pouvoir.
Les aveux de l’ex président Tandja Mamadou ont même relancé une des exigences des acteurs de la société civile. Celle d’un ’audit de la transition militaire dirigée par le Général Salou Djibo.
L’action judicaire qui vient d’être déclenchée par le gouvernent vise á établir les faits sur les révélations de l’ancien Président de la République Tandja Mamadou selon lesquelles, son régime aurait laissé une somme de 400 Milliards FCFA dans les coffres du trésor national avant le coup d’Etat du 18 Février 2010.
Des affirmations démenties par le gouvernement.
En effet Selon un document officiel, à la date du 18 février 2010, la trésorerie globale de l’Etat et des comptes projets à la BCEAO s’élève 54 milliards FCFA.
La justice s’est saisie l’affaire pour éclaircir toutes les zones d’ombre.
De sources judiciaires, l’ex président Tandja , son ancien premier ministre Ali Badjo Gamatié, l’ancien ministre des finances de l’époque Mr lamine Zeine et des personnalités influentes de l’ex junte du général salou Djibo seront entendus sur cette affaire dans les jours qui suivent
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