« Vu la gravité de la situation et les tâtonnements du chef suprême, même en tant que fervent défenseur de la démocratie, je m’observe à souhaiter que notre Armée prenne son destin et celui du peuple nigérien en main ».
Selon son avocat, Nassirou Lawali, l’Etat du Niger « s’est trompé de cible » en le faisant arrêter.
« Nous pensons que cette poursuite ne tient pas la route. Nous attendons que le Parquet nous apporte la preuve de cette infraction », a dit Me Lawali.
« Il y a eu une interprétation tendancieuse des propos de Abdoul Moumouni Ousmane sur Facebook », soutient-il.
Le groupe djihadiste Boko Haram, basé au Nigeria, commet des violences meurtrières au Niger. Ses combattants ont tué une trentaine de soldats nigériens début juin.