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Éviter une crise cardiaque c’est possible… à condition de suivre quelques conseils

Avec 17,5 millions de décès, enregistrés en 2012, les maladies cardio-vasculaires sont considérées par l’OMS comme la première cause de mortalité dans le monde. Néanmoins, une bonne connaissance des premiers symptômes ainsi quelques règles générales pourraient vous aider à diminuer les risques ou même sauver la vie à vos proches.
Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde (17,5 millions de décès, enregistrés en 2012 par l’OMS) et la deuxième en France, juste après le cancer.
Selon le ministère français des Solidarités et de la Santé, malgré quatre décennies de baisse de la mortalité et de la morbidité grâce à la prévention et aux progrès thérapeutiques, les maladies cardio-neurovasculaires restent à l’origine d’environ 140 000 morts par an.

Pour éviter les risques complémentaires ou en réduire les conséquences, il serait important de savoir quelles en sont les causes principales, les premiers symptômes et les conseils utiles.

Premiers symptômes: méfiance
Attention! Les symptômes de la crise cardiaque sont souvent isolés et se manifestent d’une manière très différente chez les hommes et chez les femmes. Pour aider, toutefois, à les reconnaître, la Fondation des maladies du cœur au Québec a dressé une liste de signes avant-coureurs qui pourraient vous avertir en cas de problème.

Dans la plupart de cas, l’infarctus se manifeste par un malaise thoracique, que ce soit douleur, pression, oppression, serrement, sensation de brûlure ou de lourdeur. Il arrive souvent qu’il provoque, avant toute autre chose, une sensation de gêne dans le cou, la mâchoire, une épaule, les bras ou le dos. Souvent, la personne peut souffrir d’essoufflement, de nausée, de sudation, d’étourdissement.

D’autres symptômes, comme, par exemple, les vomissements, la peur, l’anxiété et la sensation que la peau devient froide et moite peuvent également être ressentis.

Par ailleurs, comme l’indique l’American Heart Association, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de mourir durant l’année suivant leur première crise cardiaque. Cela s’explique par le fait que si les deux sexes éprouvent des douleurs thoraciques comme symptôme primaire, les femmes, elles, présentent aussi des symptômes plus vagues et atypiques, comme des douleurs au dos ou à la mâchoire, des nausées ou un sentiment d’effroi.

Indices méconnus à ne pas négliger

Dans un article publié sur le portail Daily Geek Show, on retrouve également quelques symptômes méconnus mais qui aideraient toutefois à prévenir à temps une crise cardiaque.
Ainsi, un dysfonctionnement sexuel n’est pas forcément uniquement lié à un problème au niveau des organes reproducteurs ou du cerveau, mais il peut être le symptôme d’une maladie artérielle, notamment chez les hommes.

Ensuite, il ne faut pas négliger le ronflement ou l’apnée du sommeil, qui pourrait être un signe annonciateur de fibrillation auriculaire, ou arythmie, qui implique un rythme cardiaque irrégulier, souvent rapide, provoquant à son tour une mauvaise circulation sanguine.

Même si vous n’y avez pas pensé auparavant, les gencives douloureuses ou qui saignent pourraient être source de problèmes cardiaques car ceci pourrait conduire à des réactions inflammatoires dans les artères, impliquant une circulation du sang bloquée ou ralentie.

Prenez soin de vos pieds, surtout si le soir vous trouvez qu’ils sont inhabituellement enflés et lourds. Cela pourrait également être un marqueur d’une insuffisance cardiaque. Cela concerne particulièrement les personnes présentant un essoufflement inhabituel lors d’une activité ou en essayant de s’endormir.

Les brûlures d’estomac et indigestions sont un phénomène fréquent chez la plupart des gens tout en étant rarement graves. Mais dans certains cas, ces douloureuses sensations apparemment bénignes dans l’abdomen supérieur peuvent être le signe d’une douleur cardiaque ou d’un infarctus du myocarde.

Quelques conseils pour éviter le malaise
Malgré tout le sérieux de cette maladie, 80% des crises cardiaques ou des AVC prématurés sont évitables, rassure l’Organisation mondiale de santé.
Dans la plupart de cas, il serait suffisant de suivre quelques conseils, soigneusement choisis par les spécialistes de l’OMS.
La première chose à faire est d’opter pour une alimentation saine.

Le portail Medisite propose ainsi une liste de quinze aliments à privilégier dans vos assiettes. Donc, favorisez les amandes, qui, entre autre, entraînent une baisse de 13 à 20 % du taux de mauvais cholestérol. Puis n’oubliez pas de consommer régulièrement de l’huile d’olive, des herbes aromatiques, riches en antioxydants, des yaourts nature, du piment de Cayenne qui aide à prévenir les pics de glycémie, des oranges, des cerises, de l’ail, des carottes, des brocolis, des blettes, du filet de porc, du saumon, des haricots noirs et, finalement, de l’orge.
En revanche, réduisez la consommation de sel, de sucre et de graisses. La consommation d’alcool devrait être également modérée.

N’oubliez pas qu’une alimentation équilibrée est essentielle pour la santé du cœur et de l’appareil circulatoire.

Un autre conseil important même s’il peut paraître banal, est de mettre l’accent sur la pratique de l’exercice physique.

Sachez qu’au moins 30 minutes d’exercices quotidiens permettent de maintenir une bonne santé cardio vasculaire tandis qu’au moins 60 minutes le plus souvent dans la semaine aident à conserver son poids de forme.
Pour ceux qui sont accros au tabac, il est particulièrement important de savoir que le tabagisme sous toutes ses formes est très dangereux pour la santé.
L’exposition à la fumée du tabac est également dangereuse. Le risque de crise cardiaque et d’AVC commence à chuter dès qu’une personne arrête de consommer du tabac et peut diminuer de près de moitié après un an, confirme l’étude menée par l’OMS.

Finalement, pensez à vérifier et contrôler votre risque cardiovasculaire général. N’hésitez pas à aller voir de temps en temps le médecin pour vérifier votre tension artérielle et faire des prises de sang.
«Il faut rappeler aux gens qui attendent une pilule magique ou une nouvelle technologie moderne pour empêcher les maladies cardiaques que le mode de vie joue énormément», résume le docteur Curtis Ellison, co-auteur de l’étude «Prévenir la première crise cardiaque mène à de nombreuses années de bonne santé, et diminue le risque de handicap une fois âgé», cité par le portail Top Santé.

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