Le Fonds central de réponses aux urgences du Système des Nations Unies (CERF) octroie au Niger un montant total de 7. 995. 737 millions de dollars américains, soit l’équivalent de 4,7 milliards de francs CFA, pour répondre aux conséquences humanitaires liées à l’arrivée massive et soudaine de plus de 41 000 réfugiés Nigérians dans la région de Maradi.
Depuis mai 2019, plusieurs familles fuyant les violences armées dans les Etats de Sokoto, Katsina et Zamfara (Nigéria) se sont installées dans les communes de Guidan Roumji, de Guidan Sori et de Tibiri (région de Maradi). Ces mouvements de populations ont occasionné d’importants besoins additionnels dans presque tous les secteurs d’intervention autant pour les réfugiés que pour les communautés hôtes de la région.
Les fonds CERF permettront aux agences des Nations Unies et leurs partenaires opérationnels ( ONGs et Services techniques de l’Etat) sur le terrain de garantir une assistance d’urgence aux réfugiés et aux communautés hôtes dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de la nutrition, de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, des abris et biens non alimentaires, de la santé, de la protection générale et transversale, des violences basées sur le genre, et de désengorger les villages en initiant une stratégie de vases communicants avec des nouvelles zones d’accueil.
« J’espère que ce financement et les activités qui seront mises en œuvre nous permettront de garantir la sécurité humaine de ces personnes, de leur fournir une assistance coordonnée, plus fluide et de favoriser le maintien d’un environnement paisible d’accueil plus digne. » a déclaré Fatouma Bintou Djibo, la Coordonnatrice Humanitaire.
En 2019, le CERF a alloué au Niger un total de 15.9 millions de dollars américains, (soit 9,4 milliards de francs CFA), dont 7. 989. 787 millions de dollars américains pour répondre aux urgences humanitaires dans les régions de Tahoua et de Tillabéri.
Etabli en 2005 dans le cadre de la réforme humanitaire, le CERF offre une occasion unique pour des pays comme le Niger d’accéder à un financement rapide, flexible et immédiatement disponible et permettre ainsi de sauver des vies humaines et de renforcer les capacités de réponse de la communauté humanitaire