63 terroristes et 25 personnes ont été tués jeudi 9 janvier lors de l’attaque du camp militaire de Chinégodar (ouest, frontière malienne), selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense, un mois après l’attaque par des djihadistes du camp d’Inates dans le même secteur, qui avait fait 71 morts.
Jeudi, aux environs de 13 h (12 h GMT), le poste militaire avancé de Chinégodar a repoussé une attaque menée par des éléments terroristes. Le bilan provisoire est le suivant : côté ami 25 décédés et six blessés. Côté ennemi 63 terroristes neutralisés (tués), selon le texte lu à la télévision publique par le porte-parole de la Défense, le colonel Souleymane Gazobi.
Les assaillants sont venus à bord de plusieurs véhicules et motos selon le texte qui assure La riposte avec l’appui aérien combiné de l’armée de l’air nigérienne et de nos partenaires a permis d’effectuer des frappes et mettre l’ennemi en déroute hors de nos frontières.
Par partenaires, le Niger entend souvent des avions de chasse ou drones français positionnés à Niamey dans le cadre de l’opération antidjihadiste Barkhane et les drones américains qui surveillent le Sahel en permanence. Les opérations de ratissage se poursuivent, conclut le communiqué.
Auparavant, une source sécuritaire avait souligné que l’attaque était l’œuvre d’hommes lourdement armés venus sur des motos et dans des véhicules.
C’est la première attaque menée contre le camp de Chinégodar, un village nigérien situé à 10 km de la frontière malienne, dans la région de Tillaberi (ouest) souvent visée par des attaques djihadistes.
Chinégodar avait accueilli en 2012 les premiers réfugiés maliens après l’offensive des rebelles touareg et leurs combats avec l’armée dans le nord du Mali.