L’opposant ivoirien Guillaume Soro a exprimé dimanche son intention de mettre fin à son exil, dans une vidéo qu’il a partagée sur son compte sur le réseau « X ».
« J’annonce, ici et maintenant, que je mets fin à mon exil, car il m’est pénible de vivre loin de ma terre ancestrale et natale d’Afrique », a déclaré l’ancien collaborateur du président Alassane Ouattara qui avait occupé le poste de Premier ministre (2007-2012) et de président de l’Assemblée nationale (2012-2019).
« Je refuse d’être un fugitif, d’autant plus que devant Dieu et les hommes, je ne suis coupable d’aucun forfait qui mériterait un tel châtiment », a ajouté Soro, sans préciser de date d’un éventuel retour en Côte d’Ivoire.
« Je veux vivre dans la quiétude avec ma famille, mes proches et ceux que je chéris le plus », a-t-il poursuivi, exprimant sa volonté de «pouvoir contribuer à la réconciliation entre les fils et les filles de» son pays et apporter sa « pierre à l’édification de la paix et la concorde entre les peuples d’Afrique », a-t-il martelé.
L’opposant ivoirien avait été accusé d’avoir fomenté une « insurrection civile et militaire », puis condamné par contumace en 2019, pour « atteinte à la sûreté de l’État », ce qui l’a contraint à l’exil et l’a exclu de participer à l’élection présidentielle de 2020.
Il s’est d’abord exilé en France, ensuite en Belgique puis au Emirats arabes unis et « jusqu’aux confins du continent asiatique » ces dernières années, a-t-il rappelé dans sa vidéo.