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Alhousseini Yayé Touré : Un génie de la peinture de l’abstrait

VERNISTOURE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De gauche à droite : Alhousseini Yayé Touré, Pierre Julien et Cheik Amadou Kotondi

Le vendredi 17 janvier 2014, a eu lieu au Centre Culturel Franco Nigérien Jean Rouch de Niamey, le vernissage des œuvres de l’artiste peintre nigérien Alhousseini Yayé Touré.

 

C’était en présence du Secrétaire Général du Ministère de la Culture, des Arts et des Loisirs, Monsieur Fernand Mai Moustapha, du Directeur du CCFN Pierre Julien, des hommes et femmes du monde de la culture, des journalistes et de nombreux invités. Le Directeur du CCFN a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs et encourager le peintre pour son engagement et sa persévérance à faire de la peinture un art qui gagne au Niger.

 

 

Après la présentation de l’artiste par Cheik Amadou Kotondi, Alhousseini Yayé Touré, très ému a adressé ses remerciements à tous ceux qui ont voulu honorer de leur présence cette cérémonie de vernissage de ses œuvres. Puis les participants ont eu droit à une visite guidée de l’exposition pendant laquelle l’artiste a donné d’amples explications sur certaines de ses œuvres. Mais qui est donc Alhousseini Yayé Touré ?

 

Alhousseïni Yayé Touré, de père cultivateur et de mère fonctionnaire est originaire de Tillabéry (Niger). Il fait ses premiers pas d’artiste en 1987 à l’occasion d’une formation au Musée National du Niger à Niamey. Il s’inscrit ensuite au Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG) en 1988 pour une formation en art plastique qui durera 4 années. L’artiste a une vision sombre à laquelle il oppose une oeuvre qui cherche la lumière.

 

Il réalise des tableaux aux formes abstraites d’où émergent des personnages aux silhouettes vagues et presque fugitives. Pour construire son oeuvre, Touré peint en mélangeant de l’argile du Niger aux pigments industriels et en collant différents matériaux tel que le tissu, des objets usuels de la vie quotidienne, des éléments de récupération.

 

Alhousseïni Yayé Touré a suivi des stages auprès d’intervenants Belges, Togolais, Français, Ivoiriens, Italiens et Japonais grâce auxquels il a découvert de nouvelles techniques comme la bande dessinée, la photographie ou la gravure.

 

L’artiste a suivi plusieurs stages de perfectionnement au niveau national, sous-régional (Lomé, Ouagadougou, Cotonou, Abidjan, Bamako), et en Europe (Strasbourg, Douarnenez) ou il a tenu plusieurs expositions. Pour l’artiste, si la nature continue à être un élément essentiel dans sa création, d’autres éléments interviennent tels que la difficulté de vivre dans une société accablée de fléaux, la pauvreté, la corruption, La subjectivité du peintre liée aux idéaux qu’il défend s’exprime ainsi dans son travail où se mêlent attraction et répulsion

ISAM

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