‘’L’année passée, le CICR, avec le soutien des sociétés nationales, a pu retrouver 7000 personnes et 1.200.000 messages ont été échangés entre des personnes séparées au niveau mondial’’ devait-elle souligner.
Le CICR s’investit aussi dans la création de nouvelles technologies, la création de nouvelles plateformes où les personnes peuvent s’inscrire soit parce qu’elles ont quitté, soit parce qu’une famille n’a plus les nouvelles d’un ses membres.
Selon Mme Kristina ‘’grâce ces plateformes, déjà au moins 360 personnes se sont retrouvées, particulièrement dans le contexte de l’immigration’’.
‘’Pour le Niger nous sommes en train de faire la promotion de ces plateformes et déjà pour 2019, sur 17 demandes de recherche lancées, deux ont pu être retrouvées et quelque 5700 appels téléphoniques ont été établis’’ a-t-elle poursuivi.
Pour le cas des dépouilles de personnes disparues retrouvées, le CICR s’engage à étudier les besoins des familles qui vivent avec l’idée d’une personne disparue en vue d’identification en apportant tout son appui technique aux Etats à travers un renforcement de capacités, et à aider les autorités dans la collecte et le traitement des informations à propos des dépouilles des personnes.
‘’Au Niger, le CICR agit sur trois axes. Il s’agit d’un appui aux capacités des premiers intervenants dans la gestion des dépouilles mortelles pour le faire de manière plus sûre et digne, garder au plus possible les informations qui pourraient aider à identifier les dépouilles pour les familles, d’aider les autorités dans leurs procédures de collecte et partage d’informations et contribuer au renforcement des capacités des experts selon la demande des autorités’’ a conclu Mme Kristina Imbach Von Arx.
La journée internationale des personnes disparues est célébrée le 30 août de chaque année, et ce, depuis 2011. Cette année, les activités liées à cette célébration se dérouleront à Niamey, à Diffa, Agadez et Tillabery, indique-t-on.
Source AS/MHM/ANP-116 Aout 2019