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Collectif sauvons le Niger précise ses revendications sociales

$1v  Vu la constitution du 25 novembre 2010;

 

$1v  Considérant la déclaration constitutive du collectif SAUVONS LE NIGER en date du 11 mai 2014;

 

$1v  Considérant les potentialités économiques et financières de notre pays;

 

1v  Considérant l’amélioration significatives des recettes publiques, notamment celles issues des ressources naturelles;$1v  Engagés à préserver les acquis démocratiques et républicains;Nous acteurs de la société civile regroupés au sein de la coalition « Sauvons le Niger » soucieux du maintien  de la quiétude sociale et engagés à promouvoir un Niger fondé  sur la solidarité, la justice sociale et l’État de droit, formulons les revendications ci-après:

 

$1Ø  Au plan politique et institutionnel

 

$1·         Le respect par l’ensemble des acteurs politiques des acquis démocratiques et républicains;

 

$1·         Le respect, par le gouvernement, des libertés individuelles et collectives (liberté d’expression, de manifestation, d’association etc.), telles que consacrées par la constitution du 25 novembre 2010;

 

$1·         Le retour aux valeurs et principes démocratiques et républicains notamment en ce qui concerne la séparation réelle des pouvoirs et l’impartialité de la justice;

$1·         L’arrêt du  pillage des deniers publics  et des  pratiques frauduleuses dans le fonctionnement de l’administration

 

;$1·         L’accélération de la  mise en place du pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre les infractions économiques et financières;

 

$1·         La réduction du train de vie de l’Etat :

 

$1o   Taille du gouvernement;

 

$1o   Suppression des institutions inutilement budgétivores : HALCIA et Ligne Verte;

 

$1o   Réduction du nombre  de  conseillers et chargés de mission à la Présidence, à la Primature et à l’Assemblée Nationale;

 

$1·         La mise en œuvre effective de la décentralisation à travers le transfert des compétences et des moyens aux collectivités territoriales ;

 

$1·         L’approbation du parlement avant d’autoriser la présence des forces étrangères sur le territoire national;

 

$1·         Le rejet catégorique de la loi prévoyant l’augmentation des députés à l’Assemblée Nationale;

 

$1·         L’arrêt de l’internationalisme guerrier et provocateur du Président Mahamadou Issoufou et de son gouvernement

 

;$1·         La responsabilisation pleine et entière de nos forces de défense et de sécurité pour la sécurisation de notre territoire;

$1·         Le respect de la Souveraineté Nationale par le Président Mahamadou  Issoufou et ses partenaires.

$1Ø  Plan socioéconomique

 

$1·         Rémunération des fonctionnaires$1ü  Indexation annuelle et continue des salaires, tant au privé qu’à la fonction publique, au coût de la vie: taux d’inflation.

 

$1·         Education$1ü  Révision de la LOSEN;

$1ü  Réelle Gratuité de l’éducation (Ecole Publique entièrement à la charge de l’Etat);

$1ü  Le recrutement direct des contractuels et ASCN après 2 ans d’exercice;

 

$1ü  L’augmentation de la bourse à hauteur de 50%;

 

$1ü  L’augmentation  des allocations scolaires de 50%;

 

$1ü  Le paiement des arriérés des bourses et allocations dus aux étudiants et scolaires (1995-2004).

 

$1·         Santé$1ü  Maintien de la gratuité des soins pour les femmes et les enfants actuellement ciblés;

$1ü  Gratuité des soins primaires[1] pour tous les nigériens;$1ü  La dotation des établissements de soins des équipements et intrants nécessaires à la réalisation de leur mission de service public;

 

$1ü  La fin du système de facturation pour la gratuité des soins et la réhabilitation du circuit national d’approvisionnement.

 

$1·         Energie$1ü  La fin des surfacturations et des coupures d’électricité et d’eau;

$1ü  La révision à la baisse du prix des hydrocarbures à la pompe: exigence de 400 FCFA le litre d’essence;

 

$1·         Transport$1ü  L’audit des conventions et pratiques mises en œuvre dans l’organisation du Hadj;

 

$1ü  La création d’une compagnie nationale de transport aérien accessible au nigérien moyen.

 

$1·         Télécommunication$1ü  Le respect des cahiers des charges par les différents opérateurs;

 

$1ü  La fin des pratiques frauduleuses sur les frais de communication et d’accès à l’internet;$1ü  Le renforcement des sociétés nationales de télécommunication afin qu’elles deviennent leaders dans ce secteur.

 

$1·         Ressources naturelles

$1ü  La publication des accords Areva-Gouvernement du Niger;

 

$1ü  La transparence dans l’attribution des permis d’exploration et d’exploitation et consultation préalable des populations (collectivités territoriales);

 

$1ü  Le respect, par les compagnies opérant au Niger, de la législation environnementale comme l’indique l’article 142 aliéna 2 de la constitution du 25 novembre 2010;

 

$1ü  La mise en exploitation d’IMOURAREN  avant  fin 2015 ou retrait pur et simple du permis;$1ü  Le recrutement du personnel : priorité à accorder à la main d’œuvre locale, comme le stipule l’article 147 alinéa 2 de la constitution du 25 novembre 2010;

 

$1ü  Révision de l’ordonnance 2010-29 du 20 mai 2010 et indemnisation des populations tant en zone sédentaire que pastorale;

 

$1ü  Le démantèlement des ranchs privés avec titre foncier dans la zone pastorale;

 

$1ü  L’affectation de 60% des ressources issues de l’exploitation des ressources naturelles au profit des secteurs déclarés prioritaires à l’article 153 de la constitution, notamment la santé, l’éducation, l’agriculture et l’élevage.$1·         Logement

 

$1ü  L’adoption du décret d’application de l’ordonnance 96-016 du 18 avril 1996 portant code des baux à loyer;

 

$1ü  La construction annuelle  de 20.000  logements sociaux modernes;

 

$1ü  La subvention des matériaux de construction.

 

$1·         Sécurité alimentaire$1ü  Allouer au moins 20% du budget de l’Etat à l’Agriculture;

 

$1ü  Constituer un stock de sécurité alimentaire d’au moins 150.000 tonnes en stock physique et 50.000 en numéraire.

 

$1·         Marchés publics$1ü  Le respect des prescriptions de l’article 52 de la constitution dans l’attribution des marchés publics;

 

$1ü  Mesures de protection de l’économie nationale : priorité aux entreprises nationales dans l’attribution des marchés publics;

 

$1ü  Obligation, pour toute entreprise étrangère désireuse de soumissionner à un marché public, d’établir un partenariat avec un opérateur  national.[

 

1]Par soins de santé primaires, nous entendons les soins de premier niveau, c’est-à-dire le niveau du système de soins qui est la porte d’entrée dans le système de soins, qui offre des soins généralistes, globaux, continus, intégrés, accessibles à toute la population, et qui coordonne et intègre des services nécessaires à d’autres niveaux de soins (Macinko 2003).

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