FeaturedPolitique

Coup d’État au Niger : Echec du sommet de la CEDEAO

A lire de près les décisions issues du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation au Niger qui s’est achevé à Abuja, ce 30 juillet, on peut aisément comprendre que cet instrument régional qui avait fait la fierté de l’Afrique est tout simplement devenu moribond et inefficace et à la solde de la France.
A titre illustratif, elle n’a jamais donné un kopeck au Niger dans sa lutte contre l’insécurité depuis plus d’une décennie.
Les sanctions qu’elle vient de prendre ne sont pas applicables. Les frontières du Burkina, du Mali, du Nigeria, du Tchad, de l’Algérie, de la Libye du Benin qui tire l’essentiel de ses revenus du Niger à travers son port , resteront ouvertes malgré tout.
En désignant le Président tchadien comme émissaire qui dirige lui-même une transition, la CEDEAO prouve son inefficacité dans la marche du continent vers le progrès. Le Tchad n’est membre de la Communauté, il releve plutôt de la CEMAC par conséquent on voit mal le choix porté sur Deby Mahamat pour entreprendre une prétendue négociation avec le pouvoir de Niger.

Manquant de sincérité et de réalisme aucun President membre de la CEDEAO n’a accepté de jouer au mediateur au Niger et ils ont finalement confié le role au Président Tchadien.
La CEDEAO selon de nombreux observateurs est devenue une pourfendeuse du développement de l’Afrique à travers ses décisions qui ne prennent pas en compte le bonheur les aspirations des citoyens.
Aucun Chef d’Etat renversé par un putsch ne peut être rétabli dans ses fonctions. C’est une illusion à écarter comme l’atteste le cas du Mali, du Burkina, de la Guinée etc

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *