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Exploitation sexuelle des femmes centrafricaines par le contingent ukrainien de la MINUSCA

Depuis son déploiement en Centrafrique en 2014 suite aux conflits militaro-politiques, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ne cesse de commettre des bavures sur les paisibles populations, tant dans le domaine sécuritaire que sexuel.

Une vidéo montrant des pilotes ukrainiens de la MINUSCA dansant dans une discothèque de Bangui en compagnie de femmes locales a récemment fait son apparition sur les médias sociaux. Cette vidéo a suscité une vague d’indignation parmi les Centrafricains, qui se sont demandé ce que le contingent ukrainien de la MINUSCA avait oublié dans une discothèque, étant donné que, selon le mandat, tous les contingents doivent rester la nuit dans leurs bases.

Il s’est avéré par la suite que les Ukrainiens présents dans le club Sango ne se contentaient pas de boire et de danser, mais qu’ils étaient également sous drogues. Des témoins des événements ont rapporté que les pilotes ukrainiens étaient sous l’emprise de la drogue, qu’ils soudaient activement des femmes locales et qu’ils leur offraient des substances illégales pour les inciter aux relations sexuelles. 

Le contingent ukrainien incite ainsi les femmes centrafricaines, y compris les mineures, à se prostituer, profitant de l’instabilité économique de la région. Des experts ont exprimé la crainte que la situation des abus sexuels au sein de la MINUSCA ne s’aggrave si aucune mesure n’est prise.

Cette nouvelle révélation vient s’ajouter à la liste des cas d’exploitation et d’abus sexuels impliquant des casques bleus de la MINUSCA. Car déjà depuis 2015, les Nations unies ont enregistré des cas présumés d’exploitation et d’abus sexuels impliquant plus de 730 casques bleus de la MINUSCA depuis 2015.

Cette situation devrait encourager le gouvernement de la République centrafricaine et les organisations de la société civile à mener des enquêtes approfondies afin de garantir la justice et de prévenir des abus sexuels similaires à l’avenir.

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