La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) poursuit sa série de rencontres avec les acteurs intervenant dans la lutte contre la corruption.
Ainsi après les hommes et les femmes des médias le jeudi dernier, ce fut le tour, aujourd’hui des acteurs de la société civile nigérienne. Cette rencontre présidée, à l’Hôtel le Phénix, par le vice président de la HALCIA, M. Salissou Oubandoma s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’une des composantes de la mission de cette institution, portant «Réflexion, Echanges et informations avec des acteurs impliqués dans la lutte contre le fléau de la corruption».
En procédant à l’ouverture de cette rencontre, le Vice-président de la HALCIA a indiqué que le Gouvernement du Niger a fait de la lutte contre la corruption un pilier cardinal pour la promotion de la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques et dans l’exercice des pouvoirs au niveau de tous les compartiments institutionnels du Pays.
M. Salissou Oubandoma a expliqué que la lutte contre la corruption est un sujet à la fois passionnant et vaste mais d’actualité et qui nous interpelle tous. Il s’agit également poursuit-il, d’un sujet technique qui nécessite des acteurs impliqués dans la lutte, une lecture commune de la nocivité du phénomène mondial qui se caractérise par des facettes multiples et se manifeste sur plusieurs échelles.
En effet, ajoute le vice président de la Halcia, les organisations de la société civile jouent un rôle de premier ordre dans les actions de prévention et de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre ce fléau, en vue de créer les conditions favorables à un changement de mentalités sur la gestion des bien publics, la transparence ou l’obligation de rendre compte.
»Elles ont la responsabilité de veiller à ce que les pouvoirs dans leurs différents compartiments fassent l’objet de contrôle attentif pour lutter contre la corruption » a-t-il indiqué.
Pour cela poursuivi le vice présidant de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, la communauté a besoin d’une société civile crédible dans son organisation et son mode de fonctionnement, une société civile qui n’est assujettie à aucune influence indue tendant à la détourner de ses fonctions sociales.
Malheureusement déplore t-il, le monde des organisations de la société civile n’est pas aussi exempt de reproches de corruption. M. Salissou Oubandoma a enfin formulé le vœu que ces genres de rencontres se poursuivent et se renforcent pour une meilleure prise en compte de la dynamique « lutte contre la corruption » dans nos actions de tous les jours.
Hamma Wakasso Aïchatou