Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a conclu au Burkina Faso une visite dans trois pays du Sahel, et a exprimé son inquiétude face à la détérioration rapide de la situation dans la région, où l’insécurité grandissante a forcé un nombre croissant de personnes à fuir leurs foyers.
« L’urgence est ici, dans le Sahel, où les gens souffrent, sont tués, où les femmes sont violées, où les enfants ne peuvent pas aller à l’école », a déclaré Filippo Grandi. « Le Sahel est l’endroit où nous devons intervenir avant que cette crise ne devienne ingérable. »
« Les récits que j’ai pu entendre au Niger, en Mauritanie et au Burkina Faso sont bouleversants. Des témoignages de meurtres commis par des groupes armés, des récits de destruction de maisons, d’écoles et de centres de santé, des cas de violence contre les femmes », a déclaré le Haut Commissaire.
À Ouallam, dans la région de Tillabéri au Niger, Filippo Grandi a été accueilli par une communauté de 5000 réfugiés, dont beaucoup vivaient sous des tentes depuis 2012 dans un camp proche de la frontière malienne, et ce jusqu’à ce que les récentes violences les obligent à se déplacer de nouveau. Cette même violence qui a contraint les réfugiés à se déplacer a également contraint des Nigériens à quitter leurs foyers. Filippo Grandi a été témoin de récits douloureux sur les menaces qu’ils ont endurées de la part de groupes armés qui les ont obligés à quitter rapidement leurs villages en n’emportant guère plus que les vêtements qu’ils portaient ce jour-là.
Malgré l’insécurité qui oblige un nombre toujours plus important de personnes à se déplacer à l’intérieur de leur propre pays, la région fait également preuve d’une solidarité exemplaire envers les réfugiés. En Mauritanie, Filippo Grandi a rencontré certains des quelque 60 000 réfugiés maliens qui ont fui leur pays il y a plus de huit ans et qui lui ont parlé de la générosité dont font preuve les communautés qui les accueillent. Au Niger, cette cohésion sociale est symbolisée par un programme innovant de logements durables qui réunissent les communautés d’accueil, les réfugiés et les personnes déplacées.
Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a conclu au Burkina Faso une visite dans trois pays du Sahel, et a exprimé son inquiétude face à la détérioration rapide de la situation dans la région, où l’insécurité grandissante a forcé un nombre croissant de personnes à fuir leurs foyers.
« L’urgence est ici, dans le Sahel, où les gens souffrent, sont tués, où les femmes sont violées, où les enfants ne peuvent pas aller à l’école », a déclaré Filippo Grandi. « Le Sahel est l’endroit où nous devons intervenir avant que cette crise ne devienne ingérable. »
« Les récits que j’ai pu entendre au Niger, en Mauritanie et au Burkina Faso sont bouleversants. Des témoignages de meurtres commis par des groupes armés, des récits de destruction de maisons, d’écoles et de centres de santé, des cas de violence contre les femmes », a déclaré le Haut Commissaire.
À Ouallam, dans la région de Tillabéri au Niger, Filippo Grandi a été accueilli par une communauté de 5000 réfugiés, dont beaucoup vivaient sous des tentes depuis 2012 dans un camp proche de la frontière malienne, et ce jusqu’à ce que les récentes violences les obligent à se déplacer de nouveau. Cette même violence qui a contraint les réfugiés à se déplacer a également contraint des Nigériens à quitter leurs foyers. Filippo Grandi a été témoin de récits douloureux sur les menaces qu’ils ont endurées de la part de groupes armés qui les ont obligés à quitter rapidement leurs villages en n’emportant guère plus que les vêtements qu’ils portaient ce jour-là.
Malgré l’insécurité qui oblige un nombre toujours plus important de personnes à se déplacer à l’intérieur de leur propre pays, la région fait également preuve d’une solidarité exemplaire envers les réfugiés. En Mauritanie, Filippo Grandi a rencontré certains des quelque 60 000 réfugiés maliens qui ont fui leur pays il y a plus de huit ans et qui lui ont parlé de la générosité dont font preuve les communautés qui les accueillent. Au Niger, cette cohésion sociale est symbolisée par un programme innovant de logements durables qui réunissent les communautés d’accueil, les réfugiés et les personnes déplacées.
Tout en intensifiant sa réponse, le HCR souligne que la réponse aux besoins humanitaires au Sahel ne doit pas se faire au détriment d’autres crises régionales. Le Sahel est également touché par une crise dans la région voisine du lac Tchad, où l’on estime à 2,8 millions le nombre de personnes déracinées et où il est tout aussi nécessaire de garantir l’accès humanitaire et la protection des personnes contraintes de fuir. Alors que l’insécurité gagne du terrain, il est essentiel d’éviter le risque d’une déstabilisation de la région de l’Afrique de l’Ouest dans son ensemble.