A la suite de l’avènement d’un nouveau mouvement rebelle au Mali, des mouvements des populations ont été observés à la frontière du Mali avec le
Niger. Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), Plutôt que des personnes, ce sont plus d’un millier de familles dont une majorité de Maliens et de Nigériens qui ont traversé la frontière nigéro-malienne pour se réfugier dans des villages du département de Ouallam et de Tillabéry, notamment à Chinégodar –Ouallam) où l’on dénombre 985 familles depuis le 26 janvier. Les localités de Mangaizé, Koutoubou, Yassane et Ayorou abriteraient également des réfugiés.
Ces familles fuient les violences du nord-mali. Elles viendraient des localités maliennes d’Aderboukane et de Menaka, a constaté l’organisme onusien.
Depuis le 17 janvier dernier, Ménaka avait été la première ville attaquée dans le nord du Mali par des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Depuis d’autres villes ont été la cible d’attaques qui ont occasionné plusieurs pertes en vies humaine. Le MNLA réclame l’indépendance des régions Nord du Mali. Ce mercredi, ils se sont emparés de la ville de Ménaka.
Hier dans un message à la nation, le président malien, Amadou Toumani Touré a invité ses compatriotes à éviter le piège de la confusion et de l’amalgame entre ceux qui s’attaquent aux localités maliennes et les paisibles citoyens touaregs. Plusieurs actions visant la communauté touareg ont été observées notamment à Katy, ville située à 15 km de Bamako, la capitale.
Balima Boureima