Aussi, le faible approvisionnement céréalier des marchés, aggravé par une inflation des prix, ne milite pas en faveur d’une situation apaisée.
De toutes les façons, relativement aux céréales les plus consommées au Niger, les statistiques agricoles comparées à la même période de l’année dernière font état de hausses de 37% pour le mil, 26% pour le sorgho, 22% pour le maïs.
De son côté, le Programme alimentaire mondial (PAM), qui avançait déjà en octobre qu’environ un million de personnes avaient un besoin urgent de nourriture suite aux mauvaises récoltes au Niger, craint que ce chiffre ne s’accentue à l’approche de la période de soudure (avril à septembre).