«Le 21 Février 2016, le peuple nigérien a rendu son arbitrage. Il l’a fait dans le calme et en toute transparence conformément aux vœux que j’avais exprimés à maintes reprises. Je salue sa maturité politique.
S’agissant de l’élection présidentielle, un second tour sera organisé le 20 mars prochain, plaise à Dieu. Je m’étais fixé pour objectif de gagner cette élection dès le premier tour, mais Dieu a décidé autrement. Le choix de Dieu est toujours le meilleur, nous enseigne notre religion l’islam. Néanmoins les résultats provisoires que j’ai obtenus face à 14 adversaires sont impressionnants et sans précédent. Et quand je regarde la carte électorale du Niger aujourd’hui, quand je vois comment une vague Rose a couvert toutes les régions du pays, j’ai un sentiment de fierté, la fierté d’avoir contribué à bâtir un parti, le PNDS TARAYYA, non pas sur des bases identitaires, mais autour des valeurs notamment les deux valeurs jumelles, la liberté et l’égalité, la justice, le travail, la solidarité et la tolérance.
Je salue donc les militantes et les militants du PNDS TARAYYA ainsi que ceux de tous les partis alliés de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MNR) qui m’ont apporté leurs suffrages. Je leur demande de se mobiliser et d’aborder la campagne du second tour avec sérénité et détermination. Ensemble, nous transformerons l’essai, plaise à Dieu.
Je salue mes adversaires du premier tour et les félicite pour la qualité des débats qui s’y sont déroulés. Je salue les membres de la CENI qui ont dû travailler nuit et jour pour organiser les deux scrutins, les Forces de Défense et de Sécurité qui en ont assuré la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, les Observateurs Nationaux et Internationaux qui nous ont accompagnés de leurs conseils et observations ainsi que la presse nationale et internationale.
S’agissant des élections législatives, je me félicite de la victoire de la Mouvance pour la Renaissance du Niger qui a obtenu d’ores et déjà la majorité absolue des sièges à l’Assemblée Nationale. Et compte tenu du fait que nous sommes en régime semi- présidentiel, cela veut dire que nous sommes déjà autorisés à mettre en place le futur gouvernement, plaise à Dieu.
Je vous remercie tous de votre attention.».