Ils sont plus d’une cinquantaine de partis politiques qui avait accompagné le programme du candidat du Pnds-Tarayya lors de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 pour le 1er tour et le 21 février 2021 pour le second tour.
Aujourd’hui presque ces mêmes partis politiques alliés du Pnds, commencent à grincer les dents contre le nouveau président Mohamed Bazoum. Ils le critiquent dangereusement un peu partout dans la ville et à qui veut les entendre. Beaucoup attendaient être nommés comme conseiller avec rang de ministre comme ce fut du temps d’Issoufou Mahamadou qui était entouré d’un nombre incroyable de ministres conseillers à la présidence de la République.
Certains se disaient trahis par le nouveau président qui, pourtant, n’a fait aucun deal avec ceux-ci. Depuis l’arrivée de Bazoum des alliés aux postes supérieurs de l’Etat et aux fonctions de conseillers se font à l’aune de la représentativité du parti. La présence à l’Assemblée nationale avec plusieurs députés est un atout non négligeable. Il faut surtout rappeler des partis ayant soutenu le candidat du PNDS aux dernières élections ont été directement négociés par le président sortant Issoufou. Le président Bazoum ne serait donc pas redevable à plusieurs leaders de partis politiques.
Les observateurs de la scène politique se demandent si ces partis alliés du nouveau président Mohamed Bazoum vontils rester ou claquer la porte comme on dit. Ce qui est sûr, selon leurs dires, tout peut est possible d’autant que nos soi-disant politiciens font la politique du ‘’ventre’.’
Le pays, c’est le cadet de leurs soucis. Apparemment, le président Bazoum Mohamed évite à tout prix de tomber dans les errements de son mentor Mahamadou Issoufou qui a fait subir à notre pays des dépenses inutiles qui font qu’aujourd’hui le président Mohamed Bazoum est confronté à un cassetête de remboursement de dettes dont 168 millions de dollars pour le FMI, 880 millions de dollars pour la CNPC et 220 millions pour Deutsch Bank pour un total de plus 6 mille milliards de nos francs qui sont arrivés à échéance. Pour toutes ces raisons, le président Mohamed Bazoum ne vais pas se hasarder à nommer des conseillés ou ministres conseillés uniquement pour décorer son cabinet, pour leurs beaux yeux, qui en réalité n’ont rien apporté pour le parti Pnds-Tarayya pour l’élection de Bazoum.
Pour le moment, certains observateurs penses que le président Mohamed Bazoum cherche à se rapprocher de l’opposition, de la société civile, des différentes centrales syndicales des travailleurs et estudiantines en attendant que les Nigériens découvrent son visage comme l’a fait son mentor Issoufou Mahamadou quelques mois après son investiture du 7 avril 2011.
AI
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Parmi les treize (13) candidats en lice au premier tour de l’élection présidentielle, qui ont soutenu la candidature de Mohamed Bazoum au second tour du 21 février seulement, cinq (5) ont eu des nominations, dont Seyni Oumarou du MNSD, Moussa Barazé de l’Andp, Kassoum Moctar de Ingantchi, Alma Oumarou de Farilla et Albadé Abouba pour ses militants. Les autres en ont marre et voient de la trahison et de la préférence entre les alliés de la part du Président Mohamed Bazoum. En fait on prend les mêmes et on recommence, c’est que semblent dire les autres laissés sur les carreaux. Du temps du président Issoufou, la plupart des soutiens aux différentes élections, aussi infime que soit leur apport, ont été fait conseillers à la présidence de la République. Vont-ils continuer à attendre ou quitter l’alliance. Affaire à suivre…