Les autorités iraniennes ont confirmé lundi matin la mort du président Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans l’accident la veille de leur hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran. Etaient également présents le gouverneur de la province d’Azerbaïdjan oriental, le principal imam de la région, ainsi que le chef de la sécurité du président et trois membres d’équipage.
Une quinzaine d’heures après la disparition de l’appareil, les débris de l’hélicoptère ont été repérés sur le flanc d’une montagne contre lequel il s’est écrasé, selon une photographie du lieu publiée par les médias.
Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a désigné le vice-président Mohammad Mokhber comme président par intérim du pays. Celui-ci devra organiser une élection présidentielle dans un délai de 50 jours. Un deuil de cinq jours a également été décrété.
De nombreux pays ont présenté leurs condoléances à l’Iran, à l’image de l’Union européenne. La Russie a elle salué un « véritable ami », alors que Pékin a estimé que « le peuple chinois avait perdu un bon ami ».
Cette annonce ouvre une période d’incertitude politique en Iran, un acteur majeur au Moyen-Orient, région secouée par la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.