L’Organisation mondiale de la santé avait suspendu temporairement son essai clinique Solidarity après la publication d’une étude dans la revue scientifique « The Lancet ».
Le recrutement de patients recevant de l’hydroxychloroquine va reprendre dans l’essai clinique international Solidarity, lancé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour comparer l’efficacité de plusieurs traitements contre le SARS-CoV-2.
L’institution onusienne avait décidé, le 25 mai, de suspendre temporairement leur inclusion, trois jours après la publication dans la revue médicale The Lancet d’une étude suggérant que les malades du Covid-19 hospitalisés et traités avec cette molécule, combinée ou non à des antibiotiques comme l’azithromycine, présentaient un taux de mortalité supérieur et plus d’arythmies cardiaques.
Le comité de suivi de sécurité des données (DSMB), qui seul a accès à l’intégralité des données brutes de Solidarity, n’a pas constaté de signal de toxicité significatif parmi les patients recevant de l’hydroxychloroquine, a indiqué le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, mercredi 3 juin, lors d’un point presse.
Le groupe exécutif de l’essai a donc décidé que celui-ci pouvait reprendre avec les quatre traitements testés : remdésivir, lopinavir/ritonavir, interféron-1a et, donc, hydroxychloroquine.