Décédé jeudi soir à l’âge de 90 ans, le roi Abdallah souffrait d’une pneumonie et était hospitalisé depuis plusieurs semaines.
Sa mort a été annoncée dans la soirée de jeudi sur une chaîne de la télévision saoudienne.
C’est un tournant historique et un moment de tristesse pour ce pays musulman très conservateur, abritant les deux sites les plus sacrés de l’islam – la Mecque et Médine- et devenu le premier producteur et exportateur de pétrole au monde.
Arrivé au pouvoir en 2005, Abdallah avait succédé à son demi-frère, Fahd.
Mais son règne avait en réalité débuté 10 ans plus tôt, après l’accident vasculaire cérébral de son prédécesseur.
Avant d’accéder au trône, Abdallah fut le commandant de la garde nationale, gagnant alors le respect et la loyauté des tribus du désert.
Il restera dans les mémoires pour avoir introduit des réformes majeures, ouvrant notamment le droit de vote aux femmes, malgré l’opposition des Saoudiens les plus conservateurs.
Salman, son demi-frère qui lui succède au trône, a passé 48 ans au poste de gouverneur de la province de Riyad, avant d’être couronné prince et d’être nommé ministre de la Défense.
Il prend le pouvoir alors que son pays traverse une période compliquée.