Dix soldats nigériens ont été tués et quatre portés disparus dans une attaque attribuée au groupe jihadiste Boko Haram contre une position militaire dans le sud-est du Niger, proche du Nigeria, a indiqué dimanche 1er juillet le ministère de la Défense.
« Nous avons un bilan provisoire de dix morts, quatre disparus et trois blessés », a déclaré à l’AFP le colonel Abdoul-Aziz Touré, porte-parole du ministère nigérien de la Défense. L’attaque menée par « Boko Haram » a visé « des positions de l’armée » nigérienne à Bla Brin, un village situé non loin du bassin du lac Tchad, à 40 km de la ville de N’Guigmi, a-t-il précisé.
La dernière attaque attribuée au groupe nigérian Boko Haram remontait à début juin. Trois kamikazes avaient fait exploser leur ceinture en différents endroits de la ville de Diffa, la capitale régionale, tuant six personnes.
Opération d’envergure
La région de Diffa est le théâtre, depuis février 2015, de nombreuses attaques de Boko Haram, groupe basé dans le nord-est du Nigeria voisin. En plus des attaques de Boko Haram dans le sud-est, le Niger doit faire face aux attaques récurrentes des islamistes de groupes sahéliens dans le nord et dans l’ouest.