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Le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka vient récemment d’organiser des ateliers communaux de sélection des villages bénéficiaires du second cycle des transferts monétaires pour la résilience du projet dans les régions de Agadez, Diffa, Tahoua, Tillabéry, Dosso, Maradi et Zinder.
Les villages retenus qui répondent aux critères sont tirés au sort dans la transparence dans tous les villages retenus ; le projet filets sociaux va donner 15000FCFA par ménages pendant 24 mois aux ménages chroniquement vulnérables dans les huit régions du pays.
Au total 60 681 ménages vont bénéficier de ce transfert monétaire du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka pour le second cycle sur la période 2022-2023.
Le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka a organisé du 20 au 31 novembre 2021 des ateliers communaux de sélection des villages bénéficiaires du second cycle des transferts monétaires pour la résilience du projet dans les régions de Agadez, Diffa,Tahoua, Tillabéry, Dosso, Maradi et Zinder.
Pour rappel, dans le cadre de la seconde phase du projet filets sociaux adaptatifs « Wadata Talaka », il est prévu de fournir des transferts monétaires pluriannuels au profit de 120 000 ménages chroniquement vulnérables dans les huit régions du pays.
Plus précisément 15000 F par ménages pendant 24 mois aux ménages chroniquement vulnérables dans tous les villages bénéficiaires.
Cette intervention se fera en trois cycles dont :
- 27 820 ménages sur la période 2020-2021 pour le premier cycle,
- 60 681 ménages sur la période 2022-2023 pour le second cycle
- 31 499 ménages pour le troisième cycle sur la période 2024-2025.
C’est dans le cadre du ciblage des ménages bénéficiaires du second cycle que des ateliers ont été organisés du 20 au 31 novembre dernier par le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka dans chacune des 25 communes cibles.
Il s’agit de :
- 3 à Dosso (communes de Guilladjé où le lancement a eu le lieu le 20 novembre en présence du coordonnateur national moussa bouda, du coordonnateur filets sociaux Idrissa Samna et les communes de Falwel et Falmey)
- 4 à Tillabéry (communes de Tondikandia, Gotheye,Ouallam ,Kourfeye centre),
- 4 à Tahoua (communes de Bangui, Ourno Tamaske et Ibohamane),
- 6 à Maradi (comme de Maijirgui, Korgom, Ourafane, Tchake, Safo et Guidan Sori),
- 4 à Zinder (les communes de Dogo-dogo, Kantché, Gouchi et Tirmini),
- 2 à Agadez (communes d’Iferouane et de Timia)
- 2 à diffa (Diffa commune et la commune de Goudoumaria)
- Une communication sur la vie du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka a été développée aux participants des ateliers communaux ;
- La méthodologie de sélection des villages a été expliquée aux participants ;
- Les villages bénéficiaires ont été sélectionnés par commune conformément aux critères définis à cet effet.
Ces ateliers ont été organisés par le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka en présence des autorités administratives et coutumières, des chefs de de villages et des conseillers municipaux dans la plus grande transparence.
Les villages retenus qui répondent aux critères sont tirés au sort dans la transparence dans tous les villages retenus ; le projet filets sociaux va donner 15 000 FCFA par ménages pendant 24 mois aux ménages chroniquement vulnérables dans les huit régions du pays.
Au total 60 681 ménages vont bénéficier de ce transfert monétaire du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka pour le second cycle sur la période 2022-2023.
Il s’agit des ateliers communaux de sélection des villages bénéficiaires dans le cadre du second cycle de la deuxième phase du Projet Filets Sociaux en relation avec nos différents partenaires que sont les autorités administrative et coutumière, les services techniques départementaux et communaux, les chefs de cantons, des villages, des groupements et tribus.
Ensemble dans la transparence et l’objectivité totale nous procédons à la sélection des villages bénéficiaires.
Ces ateliers visent trois objectifs principaux : il s’agit d’abord de présenter le Projet Filets Sociaux pour que l’ensemble de ces autorités puissent connaitre les activités et les groupes cibles. Le deuxième objectif consiste à sélectionner des villages dans la transparence sur la base des critères définis par le comité de pilotage et le troisième objectif, partant des expériences de la première phase, nous avons constaté qu’il ya des communes qui ont parfaitement collaboré avec le projet et d’autres qui ont trainé les pieds, qui n’ont pas répondu à l’attente du projet pour lesquelles cette fois-ci nous avons défini un protocole d’entente entre le Projet et les Mairies concernées.
Il faut dire qu’à la première phase de ciblage du projet, la sélection était basée sur un tirage aléatoire qui consistait à repartir les villages par catégorie (villages sédentaires, nomades…) les tribus et groupement, faire la proportion et repartir au prorata les bénéficiaires dans la commune en fonction de ces catégories et de ces villages.
A partir de la première phase nous avons tiré d’autres enseignements qui consistent à définir des critères, d’exclure ces certains villages qui répondent à certaines caractéristiques, qui présentent un peu moins de vulnérabilité par rapport à d’autres.
C’est ains que nous avons exclus tous les villages ayant déjà bénéficié des interventions du projet, tous les villages qui disposent des marchés hebdomadaires fonctionnels avec la disponibilité des céréales et du bétails, nous excluons les villages qui ont des maternités de type 2 autrement dit qui ont des maternités.
En fait comme vous le savez, le projet, outre le cash transfert, dispose aussi d’un volet d’accompagnement en matière de sensibilisation dans les domaines de l’hygiène, de la santé, de la nutrition et le développement de la petite enfance qui sont déjà en prise en compte dans les villages disposant des CSI de type2.
Un autre critère d’exclusion, se sont les villages qui disposent de site maraicher parce que ces derniers présentent moins de vulnérabilité en comparaison aux villages qui n’ont aucune autre activité en dehors des travaux champêtres pendant la saison pluvieuse.
Apres avoir clarifié ces critères, nous procédons à un tirage aléatoire des villages qui ne sont pas concernés par ces mesures sur la base de la proportionnelle en fonction des catégories et villages, groupement et tribus qui existent dans la commune.
Pour le tirage, les noms des villages sont recensés individuellement sur un bout de papier et placés dans l’urne puis on désigne un enfant pour tirer les villages bénéficiaires.
Le processus du choix des villages est inclusif et transparent parce que tous les participants sont unanimes et sortent soulagés puisqu’habituellement après la sélections des villages par un projet ou une ONG, il y a toujours des accusations et des interprétations, on accuse tantôt le maire, tantôt le chef de canton ou le préfet ou les services techniques mais aujourd’hui, le Projet Filets Sociaux procède à cette sélection devant tout le monde de façon inclusive et totalement transparente.
DAOUDA ABDOU MAIRE COMMUNE RURALE DE GUILAGUE/FALMEY
Nous sommes très fiers du choix porté sur notre commune rurale pour le lancement des activités de la deuxième phase du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka.
Le processus consiste à travers cet atelier communal qui regroupe l’ensemble des villages et groupements administratifs aux choix des villages qui bénéficieront des interventions du projet sur une période de deux ans dans les composantes entre autres du cash pour la résilience et le volet accompagnement pour un changement de comportement.
Il y a des critères qui sont expliqués aux participants et qui indiquent clairement si le village peut bénéficier ou non des appuis du projet. Juste après, nous avons procédé à travers un tirage au sort et la plus grande transparence aux des villages d’intervention.
Je suis entièrement satisfait, il y a 16 villages sur 25 qui sont retenus. Il faut dire que le Projet vient au bon moment car la campagne agricole est déficitaire cette année la vulnérabilité s’est accentuée et nos communautés ont besoin de ce genre d’initiative.
SADISSOU SANI MAIRE COMMUNE RURALE SAFO
Ce qui vient de se passer dans la salle de réunion de la commune rurale de Safo est historique. Nous venons d’assister à un exercice non seulement pédagogique, scientifique mais aussi très clair avec les responsables du Projet filets Sociaux. Ils sont venus faire un travail avec tous les chefs de village, les conseillers municipaux et les autorités administratives pour procéder au choix des villages qui vont profiter des interventions du projet.
Le choix a été juste et démocratique. Les critères ont été bien explicités ; ils sont clairs, scientifiques et démocratiques. Je suis impressionné par la méthode utilisée pour parvenir au choix des villages. Tout repose sur des critères objectifs.
Dans la seconde phase, la region de Maradi compte six communes d’intervention. Il s’agit des communes rurales de Safo, Korgom, Majuirgui, Ourafan, Tchaké et Guidan Sorry.
SEANCE D’ENREGISTREMENT DES NOMS DES VILLAGES AVANT LE TIRAGE AU SORT A SAFO
SOULEY HALIDOU MAIRE DE LA COMMUNE RURALE DE GOTHEYE
Notre commune compte 56 villages administratifs, le projet à travers cet atelier communal vient de procéder à la sélection de 12 villages qui bénéficieront des interventions au cours de la seconde phase.
Après la définition des critères, certains villages ont été écartés, il restait 27 sur la liste et nous avons passé par un tirage au sort pour obtenir les 12.
Le processus a été clair et transparent, nous remercions et attendons vivement le démarrage effectif de la seconde phase. 1250 ménages profiteront de 15000FCFA par mois pendant 24 mois dans le cadre du cash transfert pour la résilience.
ISSOUFOU ISSA MAIRE DE LA COMMUNE RURALE DE TIRMINI
A travers cet atelier, nous avons procédé au choix des villages bénéficiaires dans le cadre des activités du second cycle du Projet dans la région de Zinder.
Le choix se fait après les explications sur les critères d’éligibilité. Nous apprécions cette démarche, car le choix se fait en présence de tous les chefs de villages, des conseillers municipaux et des autorités départementales.
24 villages ont été retenus sur les 147 que compte la commune. Avec le déficit agricole, nous pensons que le cash transfert permettra d’aller la souffrance des communautés et d’accéder aux ventes à prix modères des céréales.
C’est un projet qui participe à l’atténuation des souffrances des couches vulnérables et nous souhaitons que ces interventions puissent couvrir tous les villages de notre pays.