L’ex-allié du Président Issoufou devenu le principal opposant au régime a quitté le pays hier dans la soiree pour se réfugier à Ouagadougou, ville située à environ 500 Km de Niamey. Le leader du parti MODEN FA Lumana d’aprés ses proches ne se sentait plus en sécurité et craingnait pour sa vie.
Attaque armée contre son domicile, retrait de sa sécurité personnelle, tentative d’empoisonnement et aujourd’hui, dossier judiciaire fallacieux, savamment coordonné par le Président de la République. Tout y passe… absolument tout dixit son parti le Moden Lumana dans unedéclaration rendue public ce mercredi.
Depuis quelques temps hélas, notre principale préoccupation demeure la menace réelle qui pèse sur la vie même du Président de notre parti, S.E Hama Amadou avait déclaré son parti.
Hama Amadou devrait se faire entendre sur un présumé trafic de bébés.
La séconde épouse du président de l’assemblée nationale et une dizaine d’autres femmes avaient été arretées depuis deux mois pour le délit de « supposition d’enfant ».
Selon les proches de Hama Amadou, les raisons de la tentative d’arrestation de leur leader sont plutôt politiques. Ce dernier depuis sa discorde avec le pouvoir Issoufou a clairement indiqué qu’il voulait se porter candidat à l’élection présidentielle prévue en 2016 au Niger.
selon certaines sources Hama Amadou avait quitté Niamey avec la complicité du gouvernement dont certains membres lui filerait heures apres heures les decisions edictees par le pressident de la republique a son encontre.
Le president de l’assemblee s’est exile au burkina faso mais la crise politique demeure; les partis politiques de l opposition ont appele leur sympathisants a se tenir mobiliser pour repondre a d’eventuels mots d’orde les jours a venir.
C’est à l’unanimité que les sept membres du bureau présent à la réunion sur onze ont émis un avis favorable pour que la justice puisse entendre le député Hama Hamadou. Les quatre autres membres de l’opposition ont boycotté la réunion, Hama Amadou ayant déjà saisi la Cour constitutionnelle en interprétation et en application de l’article 88 de la Constitution selon la procédure normale. C’est-à-dire que les membres de la Cour constitutionnelle ont quinze jours pour statuer.
Niger Express