Une vingtaine d’écoliers sont morts calcinés dans l’incendie de plusieurs classes en paillote à Niamey , école Pays bas, a annoncé mardi 13 avril au soir le commandant des sapeurs-pompiers du Niger à la télévision publique. «21 classes en paillote ont pris feu. Une vingtaine d’enfants ont été pris dans le piège du feu» indique-t-on.
L’école nigérienne va mal. Disons-le clairement, c’est la descente aux enfers dans ce secteur. Le rêve d’une école descente s’est voltaïsée depuis l’après conférence nationale. Entre la contractualisation de la profession, le bas niveau de certains enseignants, l’insouciance des parents d’élèves à revendiquer des meilleures conditions d’études pour leurs progénitures, l’abandon des écoles publiques au profit pour ceux qui ont les moyens des écoles privées et venue s’ajouter une gestion cahoteuse du système éducatif par les régimes qui se sont succédé.
La qualité de l’enseignement ne les intéresse pas, les élites ont tous leurs enfants dans les « écoles quatre Etoiles » de la capitale et ils terminent leurs études en France, au Canada et ou aux Etats Unis.
La qualité de l’enseignement de les intéresse, ils sont plutôt intéressés par l’enrichissement illicite en profitant des commandes surfacturées dans le secteur éducatif.
Briser le rêve de 20 enfants innocents est un crime qui doit être sanctionné par des mesures courageuses.
L’école doit être un espace où les enfants de toutes les couches sociales( pauvres ou riches) doivent avoir les mêmes chances de réussir pour participer à la construction du pays.
Le Niger a les moyens de sa politique, nous ne sommes que 21 millions d’habitants. Avec un peu de patriotisme et une gouvernance responsable bannie des détournements des deniers publics, de la corruption, de la politisation de l’administration et de l’injustice et on peut prétendre un jour au développement.