, notamment la tenue des réunions du CSM, conseil supérieur de la magistrature, au palais de présidence de la République en lieu et place de la Cour de cassation, la circulation dans la rue du projet des affectations et la politisation de la magistrature.
« Il n’y a aucune raison en ce que les réunions du CSM soient transférées au palais de la Présidence et en le faisant on opte ces réunions de l’esprit même de la magistrature car se tenant dans un endroit qui incarne dans l’absolue le pouvoir exécutif, conséquemment, la sérénité qui doit caractériser ce genre de réunions prend un coup » estime le SAMAN.
Selon les magistrats, l’absence du secret et l’indiscretion relevées relativement aux affectations ouvrent la porte à une politisation à outrance de la magistrature.
Dès lors que indiquent-ils le projet des affections est dans la rue, il appartient à ceux qui ont un soutient politique pour apporter des modifications substantielles, souvent, au projet.
Du reste selon le SG du SAMAN Mr Ayouba Hassane, l’envergure du magistrat est la meilleure réponse à ces irrégularités. Il appartient, au saman, sans s’enfermer dans un corporatisme radical, de sensibiliser ses militants quant à leur responsabilité dans la politisation de la justice et de s’ouvrir à l’opinion en communiquant régulièrement ce qui ne va pas au niveau du pouvoir judiciaire pour que les citoyens fassent de l’indépendance de la justice leur préoccupation voire une urgence.
La lutte pour la séparation des pouvoirs serait difficile sans l’implication du peuple souligne le secretaire général Mr Ayouba Hassane.