Cette mesure de réduction de 50% les tarifs, jusque-là pratiqués au Niger, des prestations des soins de santé et de gratuité de l’accouchement, prise en conseil des Ministres, le 22 août dernier, est entrée en vigueur à partir du dimanche 1er septembre 2024.
Une équipe de l’agence nigérienne de presse (ANP) a fait le tour des formations sanitaire pour constater l’effectivité de l’application de la mesure, mais une fin de non-recevoir lui a été opposée par les responsables sanitaires arguant la disposition d’une autorisation préalable du ministère de tutelle pour toute interview avec la presse.
Rappelons que le conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), dans son engagement à soulager les souffrances des populations, a décidé de réduire de 50% les tarifs, jusque-là appliqués, des prestations de soins de santé dans les formations sanitaires publiques.
Cette réduction s’inscrit également dans le cadre de la concrétisation des engagements du CNSP et du Gouvernement pour l’amélioration de la santé des populations, conscients du fait que »le niveau actuel des tarifs des prestations de santé dans les formations sanitaires publiques est très disparate et constitue une entrave majeure pour l’accessibilité aux soins de la population ».
Les formations publiques de santé concernées sont les Cases de Santé, les Centres de Santé Intégrés, les Hôpitaux de Districts, les Centres Hospitaliers Régionaux, les Centres de Santé de la Mère et de l’Enfant, les hôpitaux Nationaux, y compris la Maternité Issaka Gazobi et les Hôpitaux Nationaux de Référence.
Les consultations curatives des personnes de plus de 5 ans ; la mise en observation des malades ; les hospitalisations ; les examens de laboratoire ; les examens d’imagerie et les actes médico- chirurgicaux sont les prestations concernées, avec l’accouchement qui est désormais déclaré gratuit dans tous ces centres. Quant au forfait à vie de 150.000f des dyalisés, il n’est plus exigé, selon la mesure.
AS/ANP