Le chef de file de l’opposition Hama Amadou recouvre la liberté. Il fait partie d’une longue liste de 1540 détenus libérés à la suite d’un décret présidentiel pour désengorger les maisons d’arrêts dans le cadre de la lutte contre le covid19.
Ancien président de l’Assemblée nationale, il s’etait rendu le 18 novembre à la prison de Filingué pour purger les huit mois restant de sa peine d’un an de prison pour complicité de supposition d’enfants au cours d’un long procés qualifié de politique par ses militants.
Dès son arrivée, il s’était rendu au cimetière pour se recueillir sur la tombe de sa mère, décédée le 24 octobre dernier.
Pendant trois jours, entouré de proches et de militants, il a reçu de nombreuses personnalités venues lui présenter leurs condoléances, parmi lesquelles Lalla Malika Issoufou, épouse du président Mahamadou Issoufou. Il a également échange par téléphone avec le président nigérien.
Ancien allié du président Mahamadou Issoufou, Hama Amadou avait quitté le Niger fin août 2014, après l’autorisation par les députés de son audition par la justice dans une affaire de trafic international de bébés, qu’il a toujours qualifiée de cabale politique.