Une trentaine de leaders activistes et militants des droits de l’homme dont un avocat croupissent en prison depuis 45 jours sans être entendus par le juge en charge du dossier
Leur arrestation fait suite une série de manifestations contre la loi de finance 2018 que ces activistes jugent antisociale et la présence des bases militaires américaine, française et allemande dans le pays.
Niamey poursuit ces activistes pour « organisation et participation à une manifestation interdite », « complicité de destruction de biens publics et privés » ou encore « appel à un mouvement insurrectionnel ».
Les avocats s’insurgent contre le blocage de la procédure et décident de porter contre X.
Les avocats ont demandé, il y a un mois, le dessaisissement du juge d’instruction. Une demande restée sans suite, pour l’instant.
Affaire à suivre