La cherté de la vie gagne du terrain et s’intensifie dans tous les secteurs doublée d’une insécurité alimentaire qui touche présentement une frange importante de la population.
En effet, selon les statistiques, 6.430 villages agricoles sur les 12.474 du pays, accusent des déficits céréaliers d’au moins 50%« . « 8,8 millions de personnes contre 3,6 millions en 2020 manquent de nourriture » et « 2,5 millions souffrent de pénurie alimentaire sévère » dans un contexte sécuritaire délétère.
Les prix des produits de première nécessité, en particulier les céréales connaissent une hausse insoutenable.
Certaines mesures fiscales ont eu des répercussions sur le prix de nombreux produits dont contre attente celui du pain dont la baguette se vend depuis quelques jours à 250Fcfa soit une augmentation de 25% par rapport à son prix initial de 200Fcfa.
Ce qui suscite des grincements de dents au sein des consommateurs.
En attendant les explications du gouvernement, des acteurs de la société civile se préparent à contrecarrer cette escalade des prix des produits essentiels dans les jours à suivre.
Pour rappel, en 2005, la Coalition équité, qualité et lutte contre la vie chère avait obligé le gouvernement à renoncer à une loi scélérate adoptée par le parlement qui augmentait la TVA de 19% sur certains produits de première nécessité à travers des opérations ville-mortes.