Le système éducatif est bloqué, paralysé depuis presque deux mois par une série de grèves des enseignants des meilleures conditions de travail et surtout le paiement de 4 mois à 5 mois d’arriérés de salaires.
Ce matin, des centaines enseignantes ont organisé une marche suivi de meeting de la place Toumo à la place de la concertation avec le soutien de plusieurs organisations de la société civile pour exiger la satisfaction de leurs doléances.
Les arriérés de pécules et salaires s’élèvent selon les syndicats des enseignants à 21milliards de Fcfa.
Les enseignants et enseignantes du Niger décident de porter le différend qui les oppose au gouvernement à la place publique à travers cette manifestation.
Scandant des slogans hostiles au régime, ils revendiquent le paiement à terme echu de leurs salaires.
« Ca ne va pas on souffre, on accuse 4 mois à 5 mois d’arrières de salaires » indique une enseignante qui porte un brassard rouge symbole de la détermination des syndicats du secteur éducatifs à faire aboutir leur revendication.
Selon Issoufou Arzika Nanédjé secrétaire général du SNEN, le Syndicat National des Enseignants du Niger, membre du collectif CAUSE-Niger, c’est l’avenir même du Niger qui risque d’être compromis à travers l’abandon du secteur par le gouvernement.
Selon Mr Ali Idrissa, acteur de la société civile, l’Etat doit revoir à la baisse les fonds politiques et le train de vie de l’Etat pour sauver le secteur éducatif.
De l’avis de certains l’année scolaires risque d’être d’invalidée du primaire au secondaire si ces grèves perdurent avec le retard déjà enregistré dans l’exécution du programme du premier trimestre.
Niger Express