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Niger: un séminaire gouvernemental sur les projets filets sociaux présidé par le ministre du Plan

 Le ministre du plan Dr Rabiou  Abdou a présidé ce mardi 7 juin 2022,  au centre international de conférence Mahatma Gandhi, un séminaire gouvernemental sur les projets filets sociaux.

Cet atelier est principalement destiné aux cadres techniques des ministères, aux ONG et représentants des partenaires techniques et financiers. Il vise à présenter les résultats pertinents obtenus à travers  la mise en œuvre des mesures sur l’accompagnement productif adossé  au programme ‘’cash transfert’’ et conduire à titre pilote au niveau de 17 communes bénéficiaires des interventions des projets filets  sociaux.

A l’entame  de son allocution, le ministre du Plan  s’est d’abord réjoui de ‘’la présence de la vice-présidente de la Banque mondiale en charge du développement du capital humain pour assister pendant sa mission au Niger, au présent évènement de haut niveau sur la discrimination des résultats de l’évaluation d’impact des activités d’une inclusion productive réalisée dans le cadre de la mise en œuvre  du projet filets  sociaux.’’

‘’Le présent évènement de haut niveau fait suite à l’atelier tenu sur le même sujet en marge de la dernière mission conjointe  Etat-Banque Mondiale des suivis des projets filets sociaux  et qui s’est déroulée au cours  du mois de Mai 2022’’ a fait savoir Dr Rabiou Abdou.

Le ministre Rabiou a aussi rappelé ‘’que l’étude montre qu’une forte efficacité de mesure d’inclusion économique est  ajoutée au  programme national des transferts monétaire  au Niger. Celle-ci  a permis de mieux documenter le rapport ou l’efficacité des interventions a multiple facettes visant à améliorer les moyens des substances des femmes bénéficiaires du programme national du transfert monétaire du Niger.’’

‘’En effet la consommation au niveau des ménages a  augmenté  de 7 à 15 % et  l’insécurité alimentaire à  diminué, les revenus des femmes bénéficiaires ont augmenté de 59 à 100 % et ceux des entreprises non agricoles de 62 à 107 %, la santé mentale et le bien-être social des femmes  bénéficiaires se  sont améliorés’’ a souligné le ministre du Plan.

Ainsi, ’’le programme s’est avéré très rentable en particulier du fait que l’intégration des interventions psycho sociales’’ a-t-il ajouté.

‘’Le taux de rendement interne est de 21 à 42%, le programme sans intervention psycho sociale avait un rapport avantage ou plus faible tout en démarrant rentable’’ a-t-il laissé entendre.

Enfin,  a conclu le ministre du plan,  ‘’les résultats montrent que les interventions  à multiple facettes peuvent être efficacement mises en œuvre  par le biais du système de protection sociale pour réduire  l’extrême  pauvreté   à grande échelle et ces  excellents résultats enregistrés sur les programmes d’inclusion productif au Niger  méritent d’être particulièrement salués et soutenus, d’où  l’importance de haut niveau destiné à les partager en particulier avec les membres du gouvernement.’’             

Les filets sociaux ont démarré au Niger avec un pilote financé sur ressource propre du Niger. ‘’Le Niger avait mis 750 Millions d’euro (environ 500 milliards de francs) et c’est  avec cela que nous avons commencé selon Idrissa Samna Coordonnateur National Cellules Filets Sociaux. 

La Banque Mondiale est venue accompagner le Niger avec la première phase du projet au cours de laquelle a été expérimenté l’accompagnant productif et aujourd’hui nous sommes à la deuxième phase appelée ‘’wadata talaka’’ avec un montant de 210 Millions d’euros (environ 140 milliards) qui a démarré  en 2019 et qui va aller jusqu’en 2026’’ a fait savoir le coordinateur du projet filets sociaux Moussa Bouda.

‘’L’objectif des filets sociaux c’est de renforcer la capacité  des populations par rapport aux chocs, c’est aussi de réduire l’extrême pauvreté et d’améliorer la sécurité alimentaire des populations’’ a-t-il expliqué.

‘’Les activités menées par les projets filets sociaux sont entre autres, le transfert monétaire  en réponse à des chocs, à savoir choc de sècheresse, choc Covid, inondations…, le  transfert monétaire contre travail, et des transferts monétaires réguliers  appelés transferts monétaires pour la résilience auquel il a été adressé les mesures d’accompagnement productives’’ a affirmé le coordinateur avant d’annoncer les mesures qui sont de deux ordres, dont les mesures pour l’inclusion productive et  les mesures pour le développement du capital social.

DBZ/SML/ANP/046/JUIN 2022

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