Ce dimanche, Vladimir Poutine a déclaré que le ministère russe de la Défense évaluait les réponses possibles en cas de frappes directes de l’Ukraine sur le territoire russe.
Alors que le conflit en Ukraine dure depuis plus deux ans, Kiev maintient sa demande : que l’Occident lui donne l’autorisation d’utiliser des armes fournies par les alliés pour frapper des cibles en Russie. Une autorisation qui n’a toujours pas été accordée.
De son côté, Moscou avertit : si des armes fournies par l’Occident étaient utilisées sur le sol russe, le Kremlin considérerait cela comme une escalade et envisagerait des réponses, même si ces options n’ont pas encore été pleinement définies, comme l’a expliqué le président russe.
« (Le ministère russe de la Défense) réfléchit à la manière de répondre aux éventuelles frappes à longue portée sur le territoire russe, il proposera une série de réponses », a-t-il déclaré à la télévision d’État russe.
Ces dernières semaines, les forces russes ont gagné du terrain sur le front est de l’Ukraine, et des troupes nord-coréennes auraient également été déployées en Ukraine.
Washington n’a pas approuvé l’utilisation de ses armes pour des frappes en Russie, certains responsables exprimant ouvertement des doutes quant à l’efficacité de telles actions.
Néanmoins, les forces ukrainiennes ont amélioré leurs drones, permettant ainsi des frappes directes sur le sol russe. Récemment, Kiev a ciblé des dépôts de munitions et de carburant en Russie dans le cadre de ces attaques élargies.