Ces différents acteurs sont venus du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Ils participent à cette rencontre axée sur le commerce transfrontalier pour la consolidation de la paix dans le Liptako Gourma.
WALET AGASSOUM ALLYATTE
PRESIDENTE REGIONALE PACO MALI
Nous avons bénéficié d’un accompagnement dans le domaine de la consolidation de la paix et de la stabilité. Mais on a encore besoin de renforcement de capacité dans les communes qui reçoivent le soutien du projet et les autres communes qui ne sont pas encore concernées. On souhaite une meilleure implication des femmes pour améliorer leurs conditions de vie.
Il y a eu beaucoup d’amélioration avec le projet PNUD dans le cadre de la sensibilisation des communautés. La radio diffuse toujours des messages sur les activités du projet sur un rayon de 15 à 200 Kilometres.
Nous avons bénéficié d’un accompagnement dans le domaine de la consolidation de la paix et de la stabilité. Mais on a encore besoin de renforcement de capacité dans les communes qui reçoivent le soutien du projet et les autres communes qui ne sont pas encore concernées. On souhaite une meilleure implication des femmes pour améliorer leurs conditions de vie.
ABDOULAYE AG AHMED MOHA DGA Agence de développement Régional de Ménaka /Mali
Je suis ici à Niamey dans le cadre de la première réunion technique du projet commerce transfrontalier pour la consolidation de la paix dans le Liptako Gourma qui regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Le projet concerne une zone qui a trop souffert des problèmes sécuritaires. La population n’arrive toujours pas à revivre la vie qu’elles ont connue. Donc ce projet vient à un moment très important. Le projet touche les couches les plus utiles pour la société qui sont les femmes, les éleveurs et les agriculteurs.
C’est une zone qui vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. L’élevage est la principale source de revenus.
Il ne manque jamais de conflits quand on parle d’agriculture et de l’élevage.
Le projet met tout en œuvre pour renforcer la fraternité entre les agriculteurs et les éleveurs par le renforcement de capacités en réhabilitant des magasins de stockage, en rendant les femmes autonomes à travers les activités génératrices de revenus dans ces zones où les communautés vivent de l’agriculture et de l’élevage qui n’est pas suffisamment exploité.
Le projet finance aussi des coopératives de transformation et de commercialisation du lait, le projet rend autonomes les femmes. Pour le moment, le projet est positif, les activités se passe bien dans nos communes d’intervention, Avec plus de soutien, toutes les activités prévues, tous les résultats seront atteints.
SODRE SANGARBA DJENNABA
COORDONNATRICE REGIONALE DES FEMMES BURKINA FASO
Nous sommes venus dans le cadre de la première réunion du comité technique de pilotage du projet commerce transfrontalier pour la paix et la stabilité dans le Liptako Gourma
Moi en tant coordinatrice régionale des femmes, nous avons bénéficié des interventions de ce projet qui est venu renforcer les capacités des femmes dans le domaine de la formation, de l’équipement et d’appui financier pour redynamiser leurs activités et de créer des nouvelles.
Ce projet est vraiment la bienvenue du fait qu’avec le contexte d’insécurité peut jouer le déplacement des femmes pour mener leurs activités de commerce. Le commerce devient difficile et sans grande importance.
Ce projet va renforcer leur capacité d’organisation pour faire des activités de transformation et la pratique d’élevage.
Les femmes déplacées vont bénéficier du bétail, de la volaille, apprendre à faire du savon et le tissage pour faire des activités génératrices de revenus et en même temps s’impliquer dans le processus de consolidation de la paix au Burkina Faso et dans les autres pays voisins comme le Mali et le Niger à travers les échanges commerciaux que ces femmes vont initier entre elles.
Donc nous saluons le gouvernement japonais qui finance ce projet du PNUD qui permet à ces trois pays, le Niger, le Burkina et le Mali de bénéficier de ce grand projet.
Nous lançons un appel pour ce que ce projet qui va durer un an de produire des résultats souhaités qui permettront au Japon de mobiliser des ressources financières additionnelles pour poursuivre ses actions et contribuer à la promotion de la paix.
Le développement économique est un facteur important dans le cadre de la consolidation de la paix.
HAIDARA ABDOULAYE DIRECTEUR DES COLLECTIVITES TERRITORIALES DU NIGER
Le commerce transfrontalier pour la consolidation de la paix dans le Liptako Gourma présente pour nous un interete singulier et particulier. Depuis avril 2021 où nous avons tenu l’atelier regional à Ouagadougou, nous nous sommes engagés pour que nos communautés puissent bénéficier du soutien et de la l’accompagnement d de la coopération Japonaise à travers le PNUD.
Nous ne regrettons pas malgré le temps qui a joué contre nous d’avoir commencé ce projet parce que nous nous fixés un agenda.
Nous sommes très heureux au Niger d’avoir accueilli la première réunion du comité technique qui est mis en œuvre auparavant dans la région de Tilllaberi, précisément dans la commune rurale de Tonditchiwindi dans le département de Ouallam.
Nous avons identifié avec les communautés au cours d’un forum les besoins qui puissent participer au relèvement socioéconomique dans leur commune. Les communautés ont identifié dans le cadre du commerce transfrontalier la réhabilitation du marché de Mangueizé qui un marché hebdomadaire international qui se trouve entre le Niger, le Mali, le Burkina et qui est fréquenté aussi par des commerçants qui viennent du Nigeria.
Apres avoir identifié la localité, nous avons identifié ce qu’il faut réhabiliter dans ce marché. Ils ont demandé la réhabilitation des hangars du parc de vaccination du bétail. Un plan d’action a été élaboré et mis en œuvre pour réaliser ces activités d’ici mars. Je voudrais rassurer les populations que le village Mangueizé ou se trouve le marché est une zone sécurisée par la force du G5 Sahel.
Nous avons défini avec le projet comment renforcer les capacités des femmes et des jeunes en matière d’entreprenariat et des activités génératrices de revenus.
SEYDOU ILBOUDO DIRECTEUR GENERAL DU COMMERCE BURKINA FASO
Ce programme financé par le Japon, commandité par le PNUD au profit de nos trois Etats d’une valeur d’un million de dollars US vise à résoudre des contraintes liées à l’insécurité au niveau des trois pays mais aussi d’intervenir dans un contexte de COVID 19.
Ce projet améliore le flux de commerce dans ces trois pays. Ce projet va aider les populations de cette région Liptako Gourma à mieux entreprendre des activités commerciales et améliorer leurs revenus. Ce qui permettra de mieux lutter contre la pauvreté pour ces populations confrontées à des déplacements liées à l’insécurité et de pouvoir améliorer leur condition de vie.
Ce projet vient à un moment important pour les trois pays en particulier pour le Burkina Faso
Au Niveau du Burkina Faso, il y a trois régions qui sont concernées par le projet : la région du Nord avec pour capitale Ouahidouya, la région du Sahel avec pour capitale Diori et la région du centre nord avec pour capitale Kaya.
Au total nous avons six communes urbaines qui sont concernées par la mise en œuvre de ce projet et les activités ont déjà bien commencé avec les partenaires nationaux et les ONG qui ont identifié les activités à mener sur le terrain et à identifier les bénéficiaires.
Pour nous, les activités retenues sont le petit commerce au profit des jeunes et des femmes et des activités relatives à la transformation des produits agricoles.
Pour nous , ce projet qui dure une année va améliorer les conditions de vie de ces bénéficiaires. Nous remercions le Japon pour leur intervention et le PNUD et nous souhaitons que les effets escomptés puissent nous permettre d’obtenir un autre projet plus large pour augmenter le nombre de bénéficiaires.