Zoom sur les représentants du Niger:
Ahmed Goumar Judo
Mariama Mamoudou Ittatou Athlétisme
Djibo Idrissa Ousseini Athlétisme
Albachir Moctar Natation
Roukaya Moussa Mahamane Natation
Issoufou Alfaga Abdoulrazak Taekwondo
Avec 54 pays représentés à Rio 2016, le continent africain essaiera de faire mieux qu’à Londres où ses sportifs avaient ramené 34 breloques.
La longue marche de la participation de notre continent aux Jeux Olympiques prend ses racines en 1904 lorsque Len Tau et Jan Mashiani, deux athlètes sud-africains de race noire, font leur apparition aux Jeux de Saint-Louis, aux Etats-Unis.
Elle se poursuit jusqu’à nos jours avec un nombre d’athlètes et de CNO sans cesse croissant et un bilan qui, tout en inspirant du respect, a su donner à l’Afrique une image reluisante dans le concert des nations et au sein de la grande famille olympique. Au fil des éditions, plusieurs de ses dignes représentants ont fait honneur au Continent en mettant en exergue leur talent.
En 1960, le temps est aux décolonisations, notamment en Afrique. Ce processus se matérialise aux jeux Olympiques par l’arrivée de pays africains nouvellement indépendants : Maroc, Soudan, Tunisie sont pour la première fois conviés au rendez-vous quadriennal ; douze nations africaines sont représentées à Rome (elles n’étaient que six en 1956 à Melbourne). Le mouvement s’amplifie au fil des éditions : Algérie, Cameroun, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Madagascar, Mali, Niger, Sénégal, Tanganyika participent aux Jeux à Tokyo en 1964 ; Sierra Leone et Centrafrique envoient une délégation aux Jeux de Mexico en 1968 ; Dahomey (Bénin), Gabon, Haute-Volta (Burkina Faso), Lesotho, Malawi, Swaziland, Togo rejoignent les Jeux en 1972 à Munich, où trente pays africains sont représentés.
Ces Jeux Olympiques de 1960 qui se déroulent dans le cadre majestueux de la Rome antique sont à proprement parler les derniers de l’«ère européenne». La même année, de nombreux pays d’Afrique noire accèdent à l’indépendance. Par une coïncidence intéressante, le marathon, épreuve reine des Jeux, est remporté cette année-là par un Ethiopien, Abebe Bikila, le premier Africain à gagner une médaille d’or. Ce coureur aux pieds nus, inconnu de tous, prend son envol devant l’obélisque d’Axoum qui rappelle la conquête de l’Ethiopie par l’Italie ! Dans la nuit, sous la lumière des projecteurs, il arrive triomphal au terme de la course, devant l’arc de Constantin.