Le Chef de l’Etat du Burkina Faso , le Capitaine Ibrahim Traoré a été accueilli ce 05 juillet à Niamey par une foule immense en liesse, acclamant et scandant les initiales (IB) du nom du président du Faso.
La douceur du crépuscule nigérien enveloppait Niamey d’une lueur dorée quand l’avion de l’armée de l’air du Burkina Faso se posait doucement sur le tarmac du pavillon présidentiel de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey .
Le Président Ibrahim Traoré , avec toute la majesté de sa stature, descendit les marches, accueilli par une chaleur humaine et un éclat de joie qui transcendaient les formalités habituelles.
Le peuple nigérien a réservé un accueil inégalé, vibrant d’émotions et de chants. Les rues de la capitale étaient devenues théâtre de célébrations spontanées, où les acclamations résonnaient en parfaite harmonie.
Tout au long de la voie express menant de l’aéroport au palais de la présidence, la population est sortie massivement acclamer l’hôte du Niger causant par endroit un blocage au cortège présidentiel. C’était un tableau vivant de fraternité et de solidarité, un moment où l’histoire et l’émotion se fondaient en une étreinte inoubliable.
Défiant les normes de sécurité et rompant avec les rigueurs protocolaires, le Président burkinabè et son hôte nigérien prirent une décision qui fit palpiter d’enthousiasme chaque âme présente.
Ils choisirent de parcourir une partie du chemin à pied, se mêlant à la foule, ressentant chaque pulsation de la ferveur populaire. Cette marche improvisée, véritable immersion dans l’euphorie collective, transcendait les barrières et les statuts, créant un lien indéfectible entre les dirigeants et leur peuple.
C’est ainsi que le cortège présidentiel est accompagné par des jeunes motards et piétons jusqu’à à la porte du palais présidentiel sous les sons des klaxons et autres vouvouzelas.
« j’ai vu le président IB et Tiani de mes yeux », se réjouit un jeûne homme .un peu plus loin crie une autre femme « que Dieu vous garde ».
Leurs pas résonnaient sur le sol nigérien, mais c’était les battements de cœur synchronisés des deux nations qui donnaient le rythme. Les sourires échangés, les regards complices et les mains tendues parlaient d’une unité profonde et sincère, forgeant des souvenirs impérissables dans l’esprit de tous ceux qui avaient eu le privilège de vivre ce moment historique.
Ce soir-là, sous le ciel étoilé de Niamey, le premier sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES) prenait une dimension d’espoir et de renouveau, symbolisée par l’étreinte chaleureuse de deux peuples frères, marchant côte à côte vers un avenir commun, éclairé par la promesse d’une solidarité inébranlable.
Demain, samedi 6 juillet 2024, un autre héros, le Président malien Hassimi Goïta, rejoindra ses deux homologues, marquant un jour historique correspondant au premier sommet de l’Alliance des États du Sahel.
AIO/AS/ANP