Les chefs d’Etat du Burkina Faso, du Tchad, de la Mauritanie, du Mali et du Niger se sont réunis mardi à Niamey pour boucler le financement de la force militaire du G5 Sahel.
La ministre française de la Défense, Florence Parly, prend part à la rencontre.
Les discussions porteront sur le fonctionnement de cette force antiterroriste régionale et d’autres questions, dont la présidence tournante du groupe, qui est actuellement assurée par le Niger.
L’objectif budgétaire de 500 millions de dollars pour la force du G5 Sahel lancée début 2017 aurait presque été atteint.
Ses troupes devraient collaborer avec l’armée française et les soldats des Nations unies déployés dans le Sahel, pour combattre les groupes djihadistes de la région.
Cette force « sera opérationnelle à la fin du mois de mars », a assuré le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Hubert Coulibaly, cité par l’AFP.
Les pays du G5 Sahel peinent à réunir les 250 millions d’euros nécessaires à cette force conjointe, qui espère bénéficier du soutien financier de l’Union européenne, de l’Arabie Saoudite et des Etats-Unis d’Amérique.
Une nouvelle conférence de financement de la force conjointe est prévue le 23 février à Bruxelles.