Le comité national de facilitation des transports au cours de cette visite inopinée sur l’axe Niamey Gaya en passant par Dosso relève un nombre pléthorique voir excessif de postes de contrôle.
Il est composé des représentants du ministère des transports, du commerce, de l’équipement, des affaires étrangères, des forces de défense et de sécurités relevant des ministères de l’intérieur et de la défense ainsi que des membres des syndicats et associations oeuvrant le secteur des transports.
Le comité s’est entretenu avec les responsables des postes de contrôles comme ici à la sortie de Niamey sur le respect des textes en vigueur dans l’espace UEMOA sur les pratiques en matière de transport, les infractions récurrentes en matière de transports des personnes et des biens et les difficultés rencontrées.
Le comité national de facilitation de transport a aussi échangé avec les conducteurs le long du tronçon et dans la ville de Gaya sur les règles appliquées sur les axes routiers du Niger et les sanctions y afférentes, les documents exigés sur les corridors, la connaissance des points de contrôles et le règlement 14 de l’UEMOA.
Selon Ousmane Maidoukia Membre du Comité National Facilitation Transports, cette structure est issue d’un accord entre la CEDEAO et l’UEMOA pour pallier aux pratiques néfastes sur les corridors et qui augmentent les prix des produits dans nos pays au détriment de nos populations.
Le Coordonnateur du PART (Programme Appui à la Régulation des Transports Terrestres) Goumour Saidou précise que la facilitation des transports vise à transporter les marchandises à moindre cout parce que les tracasseries engendrent des surcouts sur nos marchés a-t-il précisé.
Pour Soumaila Issa Conducteur Routier, les tracasseries même si elles ont tendance à diminuer persistent au niveau des certains postes de contrôle au Niger.
Même si vous avez tous vos documents on vous oblige à donner de l’argent au niveau de certaines barrières ajoute Ibrahim Soufiane Conducteur Routier.
Le comité National de facilitation des transports qui a recensé une quinzaine de postes de contrôle indique les textes ne prévoit que deux contrôles dans les textes en vigueur, un au départ camion et le second lorsqu’il arrive à destination.
Selon Amadou Bébé Hassane Syndicat National de transport Marchandises l’UEMOA préconise que quand le transporteur un contrôle au départ d’une frontière et un deuxième à la destination finale mais nous constatons qu’entre Gaya à Niamey long de 300 Km une quinzaine de postes de contrôle, c’est trop étant donné que nous cherchons la fluidité des marchandises, il y a beaucoup de travail à faire encore.
Pour Ahmed Sékou Diallo Conseil National des Utilisateurs des Transports (CNUT) le comité constate que tous les usagers et compris les forces de l’ordre ont apprécié cette visite inopinée et des solutions seront trouvées aux différentes recommandations qui ont été faites pour améliorer la fluidité du transport.
La règlementation de l’UEMOA on doit avoir maxime à 3 à 4 postes de contrôle au départ, à la frontière et le premier poste de contrôle de la gendarmerie et la destination précise les Secrétaire Général du Syndicat des Commerçants Importateurs Exportateurs.
Pour Chaibou Tchombiano estime qu’il est vrai que notre pays est confronté à des problèmes de sécurité mais il ne faut pas profiter des de cette situation pour faire du mal aux autres. Un poste de contrôle doit être diffèrent d’un poste de sécurité a-t-il conclu.
En marge de cette visite inopinée, les membres du comité National de facilitation des transports ont sensibilisé les différents acteurs de la chaine logistique sur le guide du conducteur routier, les textes en vigueur sur les transports des marchandises et particulier des produits dangereux.
Le comité National de facilitation des transports qui bénéficie du soutien du Programme Appui à la Régulation des Transports Terrestres, plaide pour la réduction des postes de contrôle à l’image de certains de certains pays voisins, vise à créer les conditions de bonnes collaborations entre les différents acteurs du secteur des transports et de permettre la libre circulation des personnes et des biens selon le protocole de la CEDEAO en vue de réduire les couts de transports et améliorer l’économie du Niger.