Les ministres en charge de la Sécurité des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont en réunion depuis mardi à Niamey en vue de l’adoption d’une carte d’identité biométrique comme document de voyage au sein de l’espace.
Selon le ministre nigérien en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique, M. Massoudou Hassoumi, qui préside la rencontre, la mise en circulation de la carte nationale d’identité biométrique dans l’espace CEDEAO est l’une des étapes fondamentales à la libre circulation des personnes parce qu’elle simplifiera sans nul doute les conditions et procédures d’entrée et de séjour des citoyens qui en ont tant besoin.
Cette carte d’identité biométrique telle qu’envisagée concilie à la fois les impératives de sécurité et ceux de la libre circulation des personnes dans la communauté dont les dispositifs en matière de contrôle aux frontières et sureté des documents connaissent quelques faiblesses.
« La libre circulation représente un enjeu de taille, parce qu’elle favorise tant au niveau national que régional, la circulation des produits, des facteurs de production, de l’expertise de la finance », a fait savoir le ministre nigérien.
Pour le Commissaire chargé des questions de Douane, Commerce et Libre circulation de la CEDEAO, M. Hamed Hamid, avec le passeport CEDEAO l’intégration sous-régionale devient une réalité concrète.
Créée en 1975, la CEDEAO est une organisation internationale régionale regroupant 15 pays ouest-africains ayant pour objectif la promotion de l’intégration économique dans tous les domaines de l’activité économique.