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Burkina : Blaise Compaoré demande pardon au peuple et à la famille de Thomas Sankara pour tous

Renversé en 2014, Blaise Compaoré vit en exil en Côte d’Ivoire, après avoir dirigé le Burkina Faso pendant 27 ans. En avril dernier, il a été condamné à perpétuité notamment pour l’assassinat de son ancien ami et leader panafricain, Thomas Sankara.

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« Je demande pardon au peuple burkinabè pour tous les actes que j’ai pu commettre durant mon magistère et plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Sankara », a indiqué Blaise Compaoré. Et d’ajouter : « j’assume et déplore du fond du cœur, toutes les souffrances et les drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du pays et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon ».

 Ces déclarations interviennent quelques semaines après le retour au pays de l’ex-président dans le cadre d’une rencontre organisée par le gouvernement de Transition avec les anciens présidents du pays. Exilé depuis 2014 après avoir été renversé par la rue, M. Compaoré s’était établi en Côte d’Ivoire, pays dont il a également obtenu la nationalité.

En avril dernier, il a été condamné par contumace pour l’assassinat de son ancien ami et leader panafricain Thomas Sankara, après un procès qui a longtemps été réclamé par les proches de ce dernier, sans succès, en raison notamment de la mainmise de Blaise Compaoré sur le pays durant les 27 ans qu’il a passés au pouvoir.

Alors que sa venue malgré sa condamnation était vivement critiquée, la demande de pardon de Blaise Compaoré ne manquera pas d’être largement commentée au sein d’une population qui a salué sa condamnation en avril dernier. Alors que certains craignent que le gouvernement ne lui accorde une grâce présidentielle au nom d’une possible réconciliation nationale, le président Paul Henri Damiba n’a à ce jour donné aucun indice laissant croire qu’il pourrait prendre une telle décision.

D’ailleurs, à l’occasion du bref retour de Compaoré, les autorités de Transition avaient indiqué que « cette rencontre importante pour la vie de la nation n’entrave pas les poursuites judiciaires engagées contre certains ».

Dans son message, Blaise Compaoré a de son côté exprimé « sa profonde reconnaissance » aux autorités de Transition. Il a également appelé les Burkinabè « à une union sacrée, à la tolérance, à la retenue, mais surtout au pardon pour que prévale l’intérêt supérieur de la Nation ».

Moutiou Adjibi Nourou

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